ENQUÊTE E-commerce
plus bas et un taux de présence en magasin plus élevé », explique Mikaël Pichavant, Partner chez Vinci Consul- ting Operations.
Pichavant, Partner chez Vinci Consulting Operations
Mikaël
François Papini, Directeur Général de C-Log
François Rochet, Directeur Associé
chez Diagma
Du multicanal à l’omni-canal… Néanmoins, la route est encore longue avant d’atteindre ce que l’on pourrait qualifier de distribution omni-canal ou de « continuité de l’expérience client ». « La plupart des distributeurs sont encore dans une logique multicanal qui est en fait une logique en silos dans laquelle le canal Internet est séparé du canal magasin en termes de décision et de stratégie », analyse François Papini, Directeur Général de C-Log. Le facteur clef de succès ? Passer de deux canaux fonctionnant l’un à côté de l’autre à deux canaux complètement intégrés. Certains distributeurs l’ont déjà bien compris et s’illustrent en la matière, ce qui est le cas de Darty, Sephora, la Fnac, Boulanger, Kiabi, etc. « Le textile a le vent en poupe depuis longtemps sur Internet. Ce secteur est donc plus avancé sur les questions de distribution cross-canal. Le High Tech également », déclare Jean-Pierre Gautier, Directeur des Métiers chez Acsep. « Tous les secteurs sont maintenant concernés. Lorsque le panier moyen est à marge élevée comme pour le High Tech, il est possible de mettre en place des straté- gies logistiques efficaces, la part du coût logistique étant marginale. Pour des produits à faible marge (alimen- taire, etc.), le coût de la logistique, en particulier le coût de la livraison, pèse davantage sur le prix d’achat », remarque Philippe Bourriot.
Mutualiser le stock !
Quelles sont les synergies possibles entre ces différents canaux de distribu- tion ? S’agissant du stock, plusieurs cas de figure existent. « En dessous de 100.000-200.000 commandes, les entreprises ont intérêt à avoir un stock commun et un picking mutualisé. Entre 200.000 et 1.000.000 de commandes, les réserves peuvent rester communes mais les pickings séparés de façon à mettre en place des processus de prépa- ration plus optimisés partout. Au-delà d’1.000.000 de commandes, on a même intérêt à dédier une partie des réserves », détaille François Rochet, Directeur
32 N°83 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2014
Associé chez Diagma. Il est conseillé en général de mettre en place un stock commun plutôt que de le dupliquer. C’est par exemple ce que prévoit de faire Toys R Us avec son site de Saint-Far- geau-Ponthierry (77). Mais, en pratique, beaucoup de distributeurs maintiennent deux stocks distincts, comme c’est le cas de Castorama. « Certains ont même un prestataire logistique pour le BtoB et un autre pour les activités BtoC. On minimise ainsi la possibilité d’augmen- ter son chiffre d’affaires et cela est contraire à l’omni-canal. Les entrepôts devraient être au contraire omnipotents. Selon moi, la meilleure stratégie consiste à mettre le stock au même endroit avec un prestataire capable de gérer les préparations BtoB et BtoC », observe François Papini.
Des synergies possibles au niveau de la préparation En revanche, cela ne signifie pas que les outils de préparation doivent nécessai- rement être communs. Idéalement, ces opérations de préparation ont lieu sur le même site mais dans des cellules diffé- rentes. Les outils de préparation peuvent aussi se trouver sur des sites différents avec un système de navettes quoti- diennes ou multi-quotidiennes depuis le stock mutualisé. « Avec certains de nos clients, l’entrepôt principal prépare les commandes e-commerce comme une commande magasin, puis tout le porte- feuille de commandes de la journée est envoyé sur un autre entrepôt, dans le même périmètre géographique, dédié à
©C.POLGE
©C-LOG
©VINCI CONSULTING OPERATIONS
©FEVAD
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68 |
Page 69 |
Page 70 |
Page 71 |
Page 72 |
Page 73 |
Page 74 |
Page 75 |
Page 76 |
Page 77 |
Page 78 |
Page 79 |
Page 80 |
Page 81 |
Page 82 |
Page 83 |
Page 84 |
Page 85 |
Page 86 |
Page 87 |
Page 88