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TABLE RONDE Les participants


Roland Paul, Directeur Général de GSE Avec un CA d’environ 450 M€ pour 450 personnes, GSE est contractant général, spécialisé dans la conception et construction de bâtiments, dans le monde de la logistique pour les deux tiers de l’activité. Basée à Avignon, la société GSE est présente dans la plu- part des pays d’Europe ainsi qu’en Chine.


Jean-Paul Rival, Directeur Général Adjoint de Concerto European Developer Filiale du groupe Affine, foncière cotée sur NYSE Euronext Paris et qui dis- pose d’un patrimoine d’ 1 Md€ en bureaux, commerces et bâtiments logistiques, Concerto est un dévelop- peur d’immobilier logistique, avec une expertise en ingénierie logistique (pro- jets clés en main, reconversion / réha- bilitation de sites proches de centres urbains, etc.).


ché, et surtout le professionnalisme des clients donneurs d’ordres, de mieux en mieux organisés pour struc- turer leur cahier des charges et créer la compétition.


Sous le choc


des délais administratifs « Ce qui permet d’avoir encore des rendements qui tiennent la route, c’est le coût de l’argent faible. Mais si demain les taux augmentent ? De fait, ces niveau de loyers ne pourront pas continuer à perdurer, c’est une hérésie quand on regarde la valeur locative des biens », s’exprime Julien Mongoin (Barjane). Avant de rebondir sur les contraintes administratives. « Même pour une opération en gris, si on veut être large sur les rubriques ICPE pour faciliter la commercialisation du pro- jet, il nous arrive d’être retoqués par la Dreal qui nous demande d’en sup- primer certaines, ce qui limite forcé- ment le spectre des clients potentiels ». « Concernant les délais administratifs, j’aimerais vous donner l’exemple du parc logistique Les Chevrons, l’ancien


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site PSA que nous développons actuel- lement au sud de Paris », intervient Olivier Barge, qui déclare attendre avec impatience l’avènement du fameux « choc de simplification ». « J’ai dénombré en un an 27 procédures d’autorisation en cours : permis d’amé- nager, de construire, de démolir, la loi sur l’eau, etc., qui font chaque fois l’objet d’une nouvelle enquête publi- que. J’espère que le public est bien informé ! », lâche-t-il ironiquement en rappelant également qu’il existe des contre-exemples « flagrants », pour un grand opérateur dans le nord de la France, où les permis de construire et les autorisations d’exploiter ont été obtenus en trois mois. Caroline Grandjean y va également de son anecdote : « Nous attendons désespé- rément que le permis que nous avons déposé en décembre 2012 pour le ter- minal ferroviaire urbain de Chapelle Internationale dans le 18e


arrondisse-


ment de Paris, nous soit accordé pour août 2014, soit plus d’un an et demi après. L’enquête publique a eu lieu en fin d’année dernière. L’enquêteur a


Laurent Sabatucci, PDG et Fondateur d’EOL Créée il y a 13 ans, EOL une société de conseil et d‘étude en matière d’im- mobilier industriel et logistique (loca- tion, vente, construction) avec cinq bureaux en France et une cinquan- taine de collaborateurs. Au cours des 12 derniers mois, ses équipes ont conclu plus de 350.000 m² de nou- velles opérations représentant environ 180 M⇔ d’investissement.


donné un avis favorable comme cha- cun des services concernés, mais il faut à nouveau confirmer leur avis… ».


Le poids de la fiscalité


« Une autre variable très importante est le problème du foncier, car la valeur foncière, elle, a continué à aug- menter, intervient Alain Panhard. Avec la RCB, la redevance sur la créa- tion de bureaux dans le secteur de l’Ile-de-France, on ne peut quasiment plus rien faire parce que la fiscalité pour la construction a doublé en trois ans. Sur certaines opérations pour lesquelles il faut redéposer un permis, l’impact est énorme en termes de fis- calité. » « Les locataires donnent l’im- pression de ne payer guère plus cher depuis des années, sauf qu’ils payent la fiscalité locative, qui est extrême- ment élevée en France. En considérant le coût global, fiscalité comprise, ce que font tous les utilisateurs aujour- d’hui, ce n’est plus la même musique et on s’aperçoit que les loyers sont davantage comparables à ceux d’au- tres européens », fait remarquer Didier


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