This page contains a Flash digital edition of a book.
mobilier logistique avec un rapide point sur le marché : « Nous observons d’une part une demande placée de l’existant qui baisse de 15 à 25 % selon les secteurs géographiques, et d’autre part une augmentation très forte du nombre de bâtiments clés-en- main, qui représentent 50 % des transactions à certains endroits


D ».


« Sur le marché lillois, le clés-en-main a été leader dans les transactions récentes, avec Amazon, mais aussi les 36.000 m2


du prestataire Log’Solu-


tions pour son client Electro Dépôt », confirme, à l’échelle régionale, Antoine Tostain (Tostain & Laffineur), qui note également que le patrimoine existant disponible est actuellement très limité dans ladite région. Même constat pour Didier Terrier (Arthur Loyd) : « L’offre de bâtiments existants est assez res- treinte et n’est surtout pas du tout adaptée à la demande. Dans certaines zones, notamment en région lyon- naise, il y a une absence de foncier qui fera perdre peut-être trois ans pour développer ce type d’actifs ». « L’une des conséquences de l’absence de pro- duction en blanc depuis longtemps, et des nombreux développements de clés- en-main, c’est effectivement des libé- rations de bâtiments qui correspon- dent de moins en moins aux aspira- tions des utilisateurs », analyse pour sa part Didier Malherbe (CBRE).


Croissance en volumes Laurent Horbette (Gicram) estime que le succès du clés-en-main peut s’ex- pliquer en partie par la volonté de massifier qui conduit à une augmen- tation de la taille des entrepôts recher- chés par les utilisateurs, qu’ils ne


ésigné volontaire, c’est Laurent Sabatucci (EOL) qui inaugure cette nou- velle Table Ronde Supply Chain Magazine sur l’im-


trouvent pas dans le stock existant. Jean-Claude le Lan (Argan) en profite pour tenter d’écarter le sujet du « blanc ». « Ce marché de rationalisa- tion et donc de massification n’est pas adapté aux constructions en blanc car il est très difficile de trouver le pro- duit disponible à l’endroit souhaité », fait-il remarquer, en ajoutant qu’en l’absence de croissance et avec une offre abondante, la pression sur les niveaux de loyers et les prix du neuf est très forte. « Je pense que notre marché est en croissance, réagit Lau- rent Sabatucci, car même si effective- ment il y a des bâtiments vides et que le parc croît de 5 à 6 % par an avec les clés-en main, le taux de vacance n’aug- mente pas. Dans certaines régions il est même très bas, comme en région PACA, à Lille ou à Lyon. » Pour Alain Panhard, l’augmentation importante du nombre de clés-en-main n’est pas un phénomène de mode, mais la consé- quence d’un marché d’occasion, quali-


fié de « fond de cuve », de moins en moins adapté à la demande. « Quand les stocks se réduisent, les bâtiments qui restent sur le carreau sont les moins bons, les moins bien adaptés et les moins bien situés », lance-t-il.


Polémiques autour des « fonds de cuve »


« C’est vrai que le clé-en-main est un marché dynamique, mais en même temps il existe aussi des bâtiments qui se libèrent régulièrement et se repla- cent relativement facilement », inter- vient Hélène Fort (Parcolog), qui cite en exemple un entrepôt à Hénin- Beaumont reloué en trois mois. « Oui, et à bon prix ! », s’autorise en passant Antoine Tostain. L’allusion aux « fonds de cuve » fait aussi réagir Caroline Grandjean : « Sogaris gérait à fin 2013 un parc d’un petit peu plus de 500.000 m2


Les participants


d’entrepôts en France,


dont certains datent des années 60. Pour autant, notre taux de remplis-


Karim Abdellaoui, Président et fondateur d’APRC Le groupe APRC est présent depuis 2006 en France et au Maghreb (plus particulièrement en Algérie) avec une activité de contractant général, con- cepteur et réalisateur de bâtiments clés-en-main, mais aussi, plus récem- ment, de promotion immobilière. Il compte 50 personnes pour un CA d’environ 50 M€, dont 65 % pour l’activité logistique.


Philippe Arfi, Directeur Général France de Goodman


Goodman est un groupe australien côté à la bourse de Sydney, à la fois investisseur, développeur et gestion- naire de plates-formes logistiques. En France, l’un de ses marchés clés, il emploie une vingtaine de personnes et son portefeuille est d’environ 900.000 m2


.


AVRIL 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°83 67


©C.POLGE


©C.POLGE


Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8  |  Page 9  |  Page 10  |  Page 11  |  Page 12  |  Page 13  |  Page 14  |  Page 15  |  Page 16  |  Page 17  |  Page 18  |  Page 19  |  Page 20  |  Page 21  |  Page 22  |  Page 23  |  Page 24  |  Page 25  |  Page 26  |  Page 27  |  Page 28  |  Page 29  |  Page 30  |  Page 31  |  Page 32  |  Page 33  |  Page 34  |  Page 35  |  Page 36  |  Page 37  |  Page 38  |  Page 39  |  Page 40  |  Page 41  |  Page 42  |  Page 43  |  Page 44  |  Page 45  |  Page 46  |  Page 47  |  Page 48  |  Page 49  |  Page 50  |  Page 51  |  Page 52  |  Page 53  |  Page 54  |  Page 55  |  Page 56  |  Page 57  |  Page 58  |  Page 59  |  Page 60  |  Page 61  |  Page 62  |  Page 63  |  Page 64  |  Page 65  |  Page 66  |  Page 67  |  Page 68  |  Page 69  |  Page 70  |  Page 71  |  Page 72  |  Page 73  |  Page 74  |  Page 75  |  Page 76  |  Page 77  |  Page 78  |  Page 79  |  Page 80  |  Page 81  |  Page 82  |  Page 83  |  Page 84  |  Page 85  |  Page 86  |  Page 87  |  Page 88