DOSSIER Chariots élévateurs
Le volant réglable chez Still
Serge Peixoto, Responsable Commercial d’OMG France
pas à ces fonctions « de base » puisque l’électronique, souvent associée à un système de « fleet management » (gestion du parc), suit désormais les chariots. Alex Moreno (Mitsubishi) indique qu’il est possible, sur certaines machines, de détecter une surchauffe dans quel cas le chariot peut soit passer en mode dégradé pour permettre à l’utilisateur de terminer sa tâche, soit s’arrêter pour éviter une panne, selon la gravité de la situation. Les
Laurent Thuilliez, Directeur Logistique de Panapro
Chariot à mât rétractable Nissan Séries RG
détecteurs de chocs font d’ailleurs souvent partie de ces « packages » de suivi des machines, une option retenue par Philippe Beconne, Directeur du site d’Auneau pour Andros (58 chariots Toyota) et par Laurent Thuilliez, Directeur Logistique de Panapro (site multi-marques). Quand Toyota affirme avoir observé une réduction des chocs de 50 % (tous chariots confondus) sur une période de trois ans chez un client en Espagne, Lau- rent Thuilliez rapporte des résultats encore bien supé- rieurs depuis l’adoption de l’outil de fleet managent ISM Online sur ses chariots Jungheinrich (à mât rétrac- table) : « Une centaine d’échelles de racks endommagées en trois ans, une seule au 1er
trimestre 2014 »
… au service de la performance Deuxième point critique, la performance, et donc la fia- bilité, deux notions totalement liées, progressent égale- ment au fil du temps, de l’aveu-même des personnes concernées. « Quelques réelles améliorations observées sur la nouvelle gamme suite au renouvellement du parc en 2013 », atteste Philippe Beconne (Andros). « La nou- velle génération de batterie procure plus d’autonomie donc réduit les changements », complète Laurent Thuil- liez (Panapro) à propos de son parc Jungheinrich récem- ment renouvelé. Mais là encore, c’est souvent l’électronique qui fait franchir de nouvelles frontières. « Les clients demandent d’aller toujours plus haut. On monte à présent jusqu’à 5,40 m avec un gerbeur accom- pagnant et on continue à étudier les possibilités d’aller encore plus haut. Nous proposons en option des stabili- sateurs hydrauliques latéraux pour lever une tonne à plus de 6 m avec un gerbeur porté. Nous sommes les seuls à monter aussi haut. Il s’agit d’approcher des per- formances d’un rétrac [ndlr : chariot à mât rétractable] là où il ne peut pas passer, en allées de 2,40 m par exemple », annonce Amin Mahmoud, Responsable de la
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gamme de chariots de Magasinage Léger chez UniCar- riers (Nissan-Atlet). Interrogés au sujet de gerbeurs mon- tant à plus de 6 m, les utilisateurs restent perplexes : « Quand un gerbeur monte à 5 m, le mât bouge déjà beaucoup, alors au-delà ? Je pense qu’à cette hauteur il vaut mieux prendre un rétract », estime pour sa part David Verchere (L3C).
Autre catégorie, même combat Si le taux d’engagement d’un chariot préparateur de commande n’est que d’environ 25 %, ce qui signifie que les trois quarts du temps, le personnel s’attèle à sa tâche de prélèvement et non à déplacer son chariot, tel n’est pas le cas des frontaux et autres chariots à mât rétrac- table pour lesquels ce taux peut atteindre 70 %. Dès lors, les options foisonnent pour optimiser la performance du cariste. Côté ergonomie, une multitude de petites atten- tions viennent lui faciliter la vie. Arguant que 70 % des accidents arrivent lors de la descente du chariot, Still propose sur son nouveau FM-X un marchepied plus grand afin que le personnel l’utilise plutôt que de sauter du chariot et de se tordre une cheville. Le cockpit est plus spacieux, les solives de toit sont disposées en biais pour fournir une meilleure visibilité de la charge. Siège, péda- lier et poignée de maintien sont réglables et le joystick est incliné pour tomber plus naturellement sous la main. Les joysticks, très tendance, sont vivement appréciés par les utilisateurs et chaque constructeur y va de sa petite touche personnelle. « Les joysticks sont très pratiques », acquiesce David Verchère (L3C). « Les commandes incli- nées, notamment sur les préparateurs de commandes, me semblent pertinentes dans la mesure où cela devrait réduire la fatigue. Certaines de nos machines en sont équipées. Par contre, nos caristes n’ont pas aimé les sièges inclinables. Ils ont plus de 40 ans en moyenne et ont leurs habitudes, ils préfèrent lever la tête. Pour
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