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DOSSIER Immobilier logistique


Marc Esposito, Directeur du Lab GSE


« Un effet d’entraînement qui englobe fournisseurs et clients »


Fin 2016, GSE a rebaptisé Lab sa cellule R&D qui défriche depuis 2014 les enjeux de l’innovation numérique et environnementale pour améliorer les méthodes de travail comme la qualité des bâtiments. Le Bim fi gurait déjà parmi ses priorités, mais un effet d’entraînement est à l’œuvre, selon Marc Esposito.


Marc


Esposito, Directeur du Lab GSE


Supply Chain Magazine : Comment résumer l’intérêt du Bim (Building Information Modeling) ? Marc Esposito : Il permet de produire un modèle numérique en utilisant des objets (murs, poutres, équipements techniques...) dont les caractéris- tiques sont dûment renseignées (dimension, épais- seur, densité ou conductivité thermique…). Il ne s’agit plus d’un dessin en 3D mais on construit une maquette numérique unique qui a de la valeur non seulement pour le constructeur, mais aussi pour le client, l’utilisateur ou l’entreprise char- gée de la maintenance. GSE s’y est mis dès 2014, d’abord en interne pour concevoir et réaliser cer- tains projets. Puis en mode collaboratif avec ses fournisseurs, en tâchant d’automatiser l’importa- tion de leurs données.


Un logiciel permet de simuler dans la maquette la course du soleil ou les éclairages.


SCMag : Vos clients sont-ils dans la boucle ? M.E. : Jusque mi-2016, le modèle numérique pouvait leur être présenté à des fi ns de commu- nication, pour qu’ils se projettent mieux dans le bâtiment, mais désormais nous leur délivrons afi n qu’ils se l’approprient. Dès lors, ils s’interrogent sur l’utilisation qu’ils pourraient en faire, et quelques- uns le demandent dans leur cahier des charges,


notamment dans la grande distribution. Un effet d’entraînement est à l’œuvre, qui mobilise les pro- priétaires et les exploitants comme ce fut le cas pour les constructeurs il y a 2-3 ans.


SCMag : Quels en sont les bénéfi ces ? M.E. : La conception est plus précise et les erreurs rapidement décelées, et la construction plus fl uide. L’étude thermique est plus rapide et sa qualité per- met de garantir la consommation énergétique du bâtiment, sachant qu’à mon sens, le vrai impact se jouera au fi l des années d’exploitation. A la fois sur ce volet énergie qui pourra faire l’objet d’un vrai pilotage, et sur la possibilité d’optimiser la maintenance des installations, avec des plannings plus pertinents, des systèmes d’alerte…. Pour cela il faudra que les clients numérisent leur exploita- tion, que ce soit via des outils de GTC ou de GTB, ou ceux développés par de nombreuses start-ups, souvent en lien avec des capteurs connectés…


SCMag : Tout cela a un coût… M.E. : Oui, en termes de solutions, d’effectif mobi- lisé ou de temps passé, sachant que le Lab compte aujourd’hui une dizaine de personnes. GSE inves- tit dans l’innovation, mais nos interlocuteurs commencent à en comprendre la valeur, et certains investissent à leur tour en se dotant d’outils ou via la formation. La balance pourra se rééquilibrer quand des bénéfi ces se manifesteront sur l’exploitation. Les entreprises seront alors plus enclines à payer pour des solutions numériques. Mais mieux vaut ne pas trop ter- giverser dans les projets actuels car le surcoût risque d’être plus important dans 5 ans, quand la transformation digitale aura fait ses preuves et qu’il s’agira de l’appliquer au parc existant.  PROPOS RECUEILLIS PAR MAXIME RABILLER


Suite page 66 64 N°113  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2017


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