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RETOUR D’EXPÉRIENCE


Site ad hoc : la farine utilisée par dizaines de tonnes chaque semaine est stockée dans 2 silos, et l’huile dans un 3e


Les réceptions et environ 25 départs quotidiens, pour l’instant, empruntent 11 portes à quai.


.


d’autant mieux si les chauffeurs sont des habitués, à l’image de ceux salariés par Domino’s Pizza France, qui relèvent des équipes production et logistique de Thomas Fredon en France.


Pick-to-light : 50 affi cheurs de Signature Logistic viennent d’être déployés pour fi abiliser le picking du frais et gagner en productivité.


Une stratégie digitale et e-commerce


La digitalisation est à l’œuvre et environ 120 développeurs sont mobilisés, essentiellement en Australie. Elle concerne les outils des points de vente, ainsi que les clients. Introduite en France en 2016, l’application PizzaTracker leur permet de suivre en temps réel les phases d’exécution de leur pizza, et le suivi GPS des livreurs viendra d’ici la fi n de l’an- née. Infl uence du e-commerce oblige : la commande en 2 clicks vient d’être lancée pour les habitués, et une appli- cation de création de pizza personnalisée est imminente. Le tout favorise la fi délisation : les commandes en ligne ont augmenté de 37 % sur un an. L’innovation touche aussi la livraison du dernier km, avec des livraisons com- merciales par drone en Nouvelle-Zélande, ou par robot autonome en Australie. En France, c’est la mobilité douce qui est d’actualité : les 1ers


scooters électriques se déploie-


ment depuis leur introduction au printemps 2016 dans les magasins en propre en région parisienne. D’autres privilé- gient le vélo, électrique ou pas.  MR


en magasin (le parc compte plus de 30.000 bacs, et le site est doté d’une chaîne de nettoyage au standard ali- mentaire).


Production et


logistique sont imbriquées Les pâtons en question sont réfrigé- rés en bout de chaîne pendant 1 h 30 afi n d’abaisser leur température à 4°C et stopper leur « pousse ». Celle-ci repren- dra plus tard, à température ambiante en magasin, dans les heures précédant l’utilisation. Entre-temps, l’enjeu logis- tique est d’assurer leur distribution en fl ux tendu sans écart de température, et en profi tant des 2 à 3 livraisons heb- domadaires à chaque magasin pour lui procurer tous les autres produits frais ou secs. Les franchisés ont jusqu’à 3 h du matin pour valider leur commande dans la nuit précédant les jours de livraison assignés à chacun. La production des


38 N°113  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2017


pâtons débute le matin à 7 h, et les expéditions suivent à partir de 10 h vers 3 plates-formes de distribution. « Compte-tenu des 3 tailles de pâtons à fournir, 7 à 9 changements de recettes interviennent au fi l de la journée. Il y a un enjeu de coordination entre la pro- duction et la logistique mais ce n’est pas complexe au point de devoir utiliser un véritable outil d’ordonnancement », pré- cise Thomas Fredon.


C’est vers Lyon que part le 1er charge-


ment, car c’est la plate-forme régionale la plus éloignée au départ de Gennevil- liers, qui dessert aussi celles de Nancy et Péronne, dans la Somme. Au fi l de la journée, chacune sera la destinataire de 2 ou 3 semi-remorques, puis elle lan- cera les livraisons dans la soirée, pour une réception en magasin à la fi n de leur service. Voire en pleine nuit pour ceux qui acceptent de confi er leurs clés aux transporteurs. La confi ance règne


Des livraisons tardives et réfrigérées « Les fl ux vers les plates-formes sont sous-traités mais 30 % des livraisons aux magasins sont assurés en propre, avec des porteurs de 11 palettes. Il faut bien maîtriser les conditions d’exécution liées aux horaires tardifs ou aux problé- matiques de température afi n d’être plus pertinent dans le choix des partenaires pour le reste des livraisons », indique- t-il. Ces 70 % sont assurés par des mes- sagers comme Stef ou Chabas, mais d’autres prestataires assurent des tour- nées en moyens dédiés. Notons que sur Paris, la livraison le jour même en h+6 est à l’étude, et que des camions élec- triques sont annoncés en 2018 (sachant que 36 magasins se trouvent dans un rayon de 12 km autour de Gennevil- liers). Pour Domino’s Pizza, l’implanta- tion en petite couronne s’inscrivait aussi dans cette problématique de logistique urbaine. Les sujets en commun avec l’e-commerce sont d’ailleurs nombreux, qu’il s’agisse de dernier km ou de digi- talisation des process et des interfaces avec les clients (voir encadré ci-contre). Enfi n à l’intérieur du site de Gennevil- liers, comme dans bien des entrepôts, ce sont les gains en productivité et en fi abilité qui sont d’actualité. Début mars, des affi cheurs pick-to-light de Signature Logistic ont été installés pour la préparation de commande en produits frais, dont il existe une quarantaine de références. « Le taux d’erreur de préparation a été divisé par 20, et l’ajout imminent d’un petit convoyeur permettra à 3 opérateurs de préparer une dizaine de commandes à l’heure », indique Thomas Fredon, qui envisage d’autres pistes pour les produits secs, comme la préparation vocale. La croissance annoncée exi- gera toujours plus de performance à Gennevilliers, mais la construction d’un 3e


« commissary » à Lyon est déjà


prévue d’ici 3 à 5 ans. Il faut dire qu’en 2025, c’est un millier de magasins que Domino’s Pizza vise en France.  MAXIME RABILLER


©SIGNATURE


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