DOSSIER A P S Le Flowcasting, cet incompris ?
A l’issue des échanges que nous avons eu avec les experts métiers au sujet du concept de Flow- casting, porté par André Martin et JDA Software, il semble qu’il soit loin de faire l’unanimité. Déjà, beaucoup ne l’ont pas compris et le réduisent à la réalisation de prévisions sur la base de sorties de caisses. En fait, le principe du Flowcasting est de calculer une prévision à un seul endroit de la Supply Chain pour déduire les besoins en amont
et éviter de l’effet coup de fouet résultant des sécurités que chaque maillon de la chaîne prend chaque fois qu’il recalcule des prévisions à son niveau. Ces prévisions sont calculées au niveau le plus aval, à la maille produit/magasin, sur un horizon de 26 à 52 semaines. Voilà pour la théo- rie. Mais plusieurs obstacles se dressent. « Il est souvent très difficile d’obtenir les données de sorties de caisse en France, contrairement aux pays anglo-saxons », souligne Séverine Duvault Alexandre (Futurmaster). « La plupart des distri- buteurs ne parviennent pas à calculer des prévi- sions à l’article/magasin parce qu’elles sont majoritairement erratiques. De plus, l’algorithme proposé par le Flowcasting est un modèle de type Croston auquel on a ajouté une particularité : si je prévois 1 et que je vends 0, je reporte la vente non réalisée, démythifie Charles Turri (Vinci Consulting), qui poursuit : En plus, quel est l’inté- rêt de ce degré de finesse compte-tenu des contraintes de merchandising (en mettre plusieurs pour en vendre un) et d’approvisionnements (arrondis de commande) pour les produits à faible rotation ? », interroge-t-il. Bref, le Flowcasting semble peiner à convaincre en France… ■
C-B4, une solution prometteuse Professeur
Irad Ben Gal, de l’Université de Tel Aviv, Président et Fondateur de C-B4 Ld
« C-B4 est issu d’une longue recherche uni- versitaire (de huit/neuf ans) pour créer de nouveaux algorithmes capables de calculer des prévisions par SKU au niveau magasin, commence le Professeur Irad Ben Gal, de l’Université de Tel Aviv, Président et Fon- dateur de C-B4 Ld. C-B4 fournit une solution automatisée de correction au plus tôt des prévisions qui peut être uti- lisée quotidiennement par des planifi- ca teurs, des responsables produits ou des ventes. La solution C-B4 iden- tifie le moment où la demande change, les nouvelles tendances et les principales variables explicatives, ce qui permet des analyses de causes et des actions correctives rapides. Les données d’entrées peuvent être les suivantes : classi- quement les prévisions, les stocks et les ventes, mais aussi, si elles
82 N°88 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - OCTOBRE 2014
sont disponibles, la localisation, les conditions météo, les événements, des informations en ligne, les prix, les promotions… En sortie, la solution produit à la SKU par magasin/ bou- tique internet, par client et par niveau de localisation : des alertes sur les produits à rotation lente, des alertes de correction de prévisions, des nouveaux modèles de demande et de stock, des détections d’ano- malies et des profils clefs de business (des moteurs de règles exposent automatique- ment des « hidden pattern » qui impac- tent la demande ou toute autre variable cible) ». Pour illustrer ces « règles cachées », on peut prendre le fait, par exemple, que placer des packs de bière à côté des couches augmente les ventes de 20 % ce qui peut donner une idée de levier. Autre particularité de la solution : « Les algorithmes de C-B4 sont auto-appre- nants ». Implantée en Israël, C-B4 veut ouvrir un bureau aux Etats-Unis et en Europe pour répondre à la demande de ses clients étrangers. A suivre… ■ CP
©C-B4
©ROBERT KNESCHKE-FOTOLIA
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