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RETOUR D’EXPÉRIENCE


Zone de stockage des jantes et accessoires


de Conseil Elyka. « Nous avons com- mencé par établir un état des lieux, puis une road map des grands chantiers à mener », relate Yann Benaïs, Directeur Associé du Cabinet Elyka. Il observe alors que le processus de préparation est multi-commandes et mono-transpor- teur. Et surtout que le principe d’embal- lage et d’étiquetage des pneus pose pro- blème : il est en effet très manuel, avec de nombreuses et fastidieuses reprises de charges, peu ergonomique car le tri et l’appairage des produits avec leur éti- quette se fait visuellement, d’où des risques d’erreurs. Il est aussi moyenne- ment fiable car il arrive que les feuil- lards cassent et/ou que les étiquettes se décollent, ce qui génère alors des litiges (une dizaine par jour). Enfin, cet embal- lage pose aussi des soucis aux trans- porteurs mono-colis (Exapaq et GLS). « Notre forte croissance noyait nos trans- porteurs sous des montagnes de pneus non mécanisables, avec des risques d’abîmer et de salir les autres produits transportés », reconnaît Grégory Morel, Responsable d’Exploitation, Allo - pneus.com. Si bien que GLS envisage d’instaurer une surtaxe pour gérer ces pneumatiques et qu’Exapaq prévoit carrément de refuser de s’en occuper à partir de juillet 2013. Elyka liste les contraintes d’implantation, produits, d’exploitation et de planning et préco- nise une solution. Puis le cabinet lance une consultation courant février/mars 2013 auprès de fournisseurs français, allemands, hollandais, italiens … de sys-


30 N°88 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - OCTOBRE 2014


Atelier de montage des pneus sur jantes.


tèmes de manutention, d’emballage et de convoyeurs télescopiques pour automa- tiser ces opérations, en leur proposant d’apporter tout ou partie de la réponse. « L’élément clé de la sélection, au-delà des aspects techniques, était la capacité à respecter les délais », souligne avec prag- matisme Yann Benaïs. Et c’est finalement Reiner Diez, fabricant allemand, qui l’emporte pour les trois lots. Elyka se chargeant du suivi de projet et veillant à ce que les délais soient tenus, ce qui a été le cas puisque le système d’emballage a été opérationnel le 4 juillet 2013.


Une forte réduction de la pénibilité


Elyka a dû néanmoins faire face à quelques imprévus. Tout d’abord, la qualité de collage de l’étiquette trans- port laissait à désirer, avec le risque que les bords non encollés ne se détachent et ne fassent décoller cette étiquette. De plus, les billes des tables de dépose se sont rapidement détériorées et les boutons du pupitre de commandes des convoyeurs télescopiques n’ont pas résisté aux chocs dus aux pneus rebon- dissants (technique de déchargement de pneus limitant leur portage et donc la pénibilité). En outre, le WMS (logiciel de gestion d’entrepôt) et le WCS (logiciel de contrôle système) peinaient à discuter ensemble, d’où des délais de transfert trop longs, certains colis arrivant à l’éti- quetage transport avant que l’informa- tion adéquate n’ait été transmise à l’éti- queteuse via le WCS. Enfin, dans un


Pack prêt à monter


premier temps, la difficulté à lire les codes-barres ou leur absence générait un taux de rejets pour « non lus » trop important (passé à moins de 2 % à pré- sent). Malgré toutes ces turpitudes, les 900 M€ investis dans la solution d’em- ballage automatisé n’auront pas été vains puisque maintenant, la cadence de 14 colis/min (pouvant aller jusqu’à 16 ou 17 colis/min) permet de respecter les délais clients et de répondre aux exi- gences des transporteurs. « La sécurisa- tion de l’emballage et de l’étiquetage a amélioré la satisfaction des clients. Et la capacité de traitement a nettement aug- menté tout en réduisant fortement la pénibilité des charges », se félicite Yann Benaïs. Il envisage d’autres pistes d’amé- lioration comme de revoir la cartogra- phie des références dans le stock, opti- misée en fonction des réceptions plutôt que des sorties (donc sans prendre en compte les classes de rotation des pro- duits). De même, les déplacements des préparateurs pourraient être optimisés par un ramassage multi-transporteurs. Enfin, mettre en place un reporting plus complet, plus fiable et plus automatisé serait aussi profitable selon lui.


Revoir le WMS Geode


Depuis quelques mois, Allopneus.com a changé son Business Model. « Nous achetions auparavant sur le marché parallèle, via des grossistes allemands, hollandais, etc. Mais depuis le 1er


jan-


vier 2014, les manufacturiers, à com- mencer par le N°1 Mondial, Michelin,


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