This page contains a Flash digital edition of a book.
Illustration 3 : Architecture de l’Order Management


porteurs élargi en fonction du poids, du délai de livraison et du lieu de livraison. Il n’y pas d’acteurs logis- tique qui puissent garantir une offre compétitive clé en main sur l’ensem- ble des principaux pays consomma- teurs en Europe. Il faudra donc en fonction de la montée en puissance des volumes et dans le cadre d’une offre de service adaptée au marché local, composer avec des infrastruc- tures et acteurs logistiques locaux de manière la plus intégrée possible.


Enfin, proposer une gestion optimale des flux retour est également une composante forte de ce nouveau modèle. Les retours représentent un véritable argument de vente de l’omni-canal qui doit être intégré dès la construction du réseau logistique. Le coût d’un retour traditionnel est estimé à trois fois le prix de la livraison. La fluidité de la gestion des retours est clé pour les clients et constitue de fait un élément à part entière de l’offre (75 % des acheteurs s’interrogent sur la politique retour avant l’achat). Plu- sieurs solutions existent pour optimiser les flux retours : renforcer le service après-vente pour limiter au maximum les flux retours et inciter le consommateur à privilégier les retours en magasin ou en point relais, massifier les retours depuis les magasins/points relais vers les entrepôts de trai- tement des retours ou faire des magasins des points de concentration (collecte) des flux retour (tri, réintégration en stock, destruction…).


La structuration d’un modèle de Supply Chain omni-canal est complexe compte tenu du nombre de chantiers qu’il convient d’adresser. Pour faciliter le développement de cette transversalité les enseignes doivent faire évoluer également leurs systèmes d’information back office.


Comment faire évoluer le back-office La mise à niveaux des WMS est parfois nécessaire, sur- tout lorsqu’il est question de gérer à la fois des flux de préparation pour les consommateurs finaux et des flux de préparation de réapprovisionnement de magasins ou de distributeurs. Cependant, le point crucial se situe en amont, dans la couche qui va traiter les interactions entre la demande client et la commande prête à être exécutée par la logistique. Cette couche de gestion des commandes s’appuie sur des outils de type Order Management System (OMS) qui s’articule autour de quatre briques fonction- nelles principales : la gestion des demandes clients (exem- ples : demande d’information sur l’assortiment, demande de disponibilité produit, capture des commandes, ...) la gestion des ordres de réapprovisionnement des magasins de détail, la gestion du stock commercial (visibilité des stocks dans le réseau de distribution interne à l’entreprise, dans le réseau de magasins, qu’ils soient gérés en propre ou en mode franchisé, des stocks retours et calcul du dis- ponible à la vente) et enfin l’orchestration des commandes qui fait le lien entre demande client et le processus d’exé-


110 N°88 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - OCTOBRE 2014


cution de celle-ci (réservation, préparation, expédition). Aux niveaux stratégiques et tactiques, l’orchestration per- met d’aiguiller les commandes vers les bons points de livraison sur la base de critères tels que les priorités clients, les coûts de service, les contraintes de ressource en entre- pôt, les caractéristiques produits et de gérer les différentes étapes de la préparation via des workflows adaptés aux types de flux.


Au niveau opérationnel, l’orchestration assure une visibi- lité complète du cycle de vie des commandes au travers de tableaux de bord dédiés au service client et à l’équipe des logisticiens. L’orchestration optimise les activités de pré- paration : rétention et/ou regroupement d’ordres de pré- paration, regroupement d’ordres de transfert dans le réseau de distribution.


La quantité de données à gérer étant importante, il est nécessaire de pouvoir traiter les commandes par exception et de s’appuyer sur des outils de simulation de scénarios.


Illustration 4 : Vers un modèle d’orchestration


Des impacts majeurs à ne pas sous estimer La mise en place d’un modèle omni-canal impacte les com- pétences et l’organisation au sein de l’entreprise mais aussi les relations avec les partenaires. Les fonctions Supply Chain doivent être « désilotées » afin de mutualiser les leviers d’op- timisation quel que soit le canal de distribution. La dichoto- mie traditionnelle Business-To-Business (B2B)/Business- To-Consumer (B2C) n’existe plus, nous sommes désormais entrés dans l’ère du B2B2C qui requiert une plus grande cul- ture de collaboration et des acteurs qui ont la compétence et les outils pour piloter l’ensemble de la Supply Chain. ■


©CAPGEMINI CONSULTING


©CAPGEMINI CONSULTING


Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8  |  Page 9  |  Page 10  |  Page 11  |  Page 12  |  Page 13  |  Page 14  |  Page 15  |  Page 16  |  Page 17  |  Page 18  |  Page 19  |  Page 20  |  Page 21  |  Page 22  |  Page 23  |  Page 24  |  Page 25  |  Page 26  |  Page 27  |  Page 28  |  Page 29  |  Page 30  |  Page 31  |  Page 32  |  Page 33  |  Page 34  |  Page 35  |  Page 36  |  Page 37  |  Page 38  |  Page 39  |  Page 40  |  Page 41  |  Page 42  |  Page 43  |  Page 44  |  Page 45  |  Page 46  |  Page 47  |  Page 48  |  Page 49  |  Page 50  |  Page 51  |  Page 52  |  Page 53  |  Page 54  |  Page 55  |  Page 56  |  Page 57  |  Page 58  |  Page 59  |  Page 60  |  Page 61  |  Page 62  |  Page 63  |  Page 64  |  Page 65  |  Page 66  |  Page 67  |  Page 68  |  Page 69  |  Page 70  |  Page 71  |  Page 72  |  Page 73  |  Page 74  |  Page 75  |  Page 76  |  Page 77  |  Page 78  |  Page 79  |  Page 80  |  Page 81  |  Page 82  |  Page 83  |  Page 84  |  Page 85  |  Page 86  |  Page 87  |  Page 88  |  Page 89  |  Page 90  |  Page 91  |  Page 92  |  Page 93  |  Page 94  |  Page 95  |  Page 96  |  Page 97  |  Page 98  |  Page 99  |  Page 100  |  Page 101  |  Page 102  |  Page 103  |  Page 104  |  Page 105  |  Page 106  |  Page 107  |  Page 108  |  Page 109  |  Page 110  |  Page 111  |  Page 112  |  Page 113  |  Page 114  |  Page 115  |  Page 116  |  Page 117  |  Page 118