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DOSSIER A P S


Charles Turri,


Senior Manager, Vinci Consulting


historiques, les systèmes auto-adaptatifs [ndlr : l’APS calcule de lui-même le meilleur algorithme d’approche d’une série statistique] et l’apprentis- sage à l’issue des premières ventes dans le module promotion, on peut considérer que l’on fait déjà un peu de machine learning. Mais pour aller plus loin, notre R&D est en train de tester les Advan- ced Agent Based Modeling (ABM), une approche utilisée dans des secteurs complexes (biologie, banques, assurances…) pour définir des interre- lations entre des entités autonomes. Nous sommes en train de monter un pilote avec un gros acteur international de la boisson afin d’al- louer la demande en temps réel aux centres de distribution », révèle-t-il. La société israélienne C-B4 semble d’ailleurs avoir déjà trouvé com- ment s’y prendre avec ce type d’agents (voir encadré page 82).


De nouveaux algorithmes en gestation


Paul Cordié, Managing Director


d’O2X Conseil


Laurent Penard, Fondateur de Citwell


Futurmaster n’est pas non plus en reste côté réflexions. « Nous avons lancé un programme avec une équipe de chercheurs d’une université à Pékin pour mettre au point de nouveaux algorithmes capables de trier une grande masse de données issues des bases de données marketing (panélistes, etc.) et de l’entreprise elle-même (classification de produits selon divers axes) pour en déduire des comportement de consommation. Nous sommes en cours de mise en œuvre chez un client et devons délivrer ces nouveaux algorithmes d’ici fin 2015 », avance Michel Ramis, Directeur Commercial de l’éditeur. Yves Cointrelle, Directeur de la Stratégie et du Développement Business Intelligence de Viseo, voit quant à lui arriver de nouveaux sys- tèmes dans le domaine des données non structu- rées : « Des automates sont déjà capables d’exploi- ter des données numérisées (ex : factures, BL…) sous forme de fichiers pdf. De nou- veaux systèmes arrivent pour faire de l’analyse sémantique de mots clefs dans un contexte, y compris métier, afin de faciliter la capture d’information depuis les réseaux sociaux, par exemple. Ces nouvelles techniques vont pouvoir mieux capter et filtrer les informa- tions de ressenti et de perception des consomma- teurs ». Ainsi, de nombreux programmes sont en gestation pour automatiser la capture de données de natures et de sources de plus en plus variées, mais aussi pour faciliter leur interprétation afin de prendre de meilleures décisions.


Une connexion directe


du consommateur au producteur L’augmentation de la puissance de calcul des machines (loi de Moore) et le fait que l’on puisse utiliser à un instant t davantage de capacités ser- veurs via le Cloud sont autant de facilitateurs de


Transstockeur Jungheinrich


80 N°88 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - OCTOBRE 2014


ces nouvelles approches. Cela permet d’une part de faire tourner les plans en quelques minutes contre des batchs de plusieurs heures auparavant. D’autre part, cela ouvre la voie vers la capture de données en temps réel. Henri Beringer, Directeur de Quintiq France, dans un exposé sur les « Big Calculations » a pris l’exemple de l’application GPS Waze. « Goo- gle centralise les informations sur les embouteil- lages et le trafic en provenance de conducteurs. Ces informations peuvent être transmises à des trans- porteurs, qui embarquent dans leurs véhicules des systèmes de géo-positionnement et de prise de com- mande. Ainsi, avec des systèmes d’optimisation peut-on détourner un camion pour gagner quelques kilomètres et assurer un meilleur service. C’est un exemple d’optimisation en continu », relève-t-il. Et Nicolas Commare (Viseo) de compléter : « On parle beaucoup d’objets connectés depuis un an. Des lunettes, des miroirs interactifs… peuvent récupé- rer des informations en temps réel qu’ils commu- niquent aux SI pour aider les fabricants à mieux sentir les évolutions des besoins et les attentes des clients. Cet univers connecté va créer un lien direct entre le consommateurs et le fabricant », annonce- t-il. Et que dire de l’impression 3D ? Des impri- mantes 3D à installer chez soi sont déjà dispo- nibles. « Cela va révolutionner complètement la manière de fabriquer et d’approvisionner : plus besoin de produits fabriqués qui devancent la demande, de les brader en cas de mauvaise esti- mation… Nous allons vers plus de développement durable », se réjouit Yves Cointrelle (Viseo). « Les 10 prochaines années vont être passionnantes ! », conclut Charles Turri (Vinci Consulting) dans un même élan d’enthousiasme. ■ CATHY POLGE


©C.POLGE


©DR


©VINCI CONSULTING


©MIKKOLEM-FOTOLIA


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