L’internationalisation et la transformation en place de marché,
deux enjeux logistiques des e-commerces
Il existe aujourd’hui beaucoup d’offres de transport national avec différents services et tarifs adaptés au positionnement de chaque e-commerçant. La gestion de l’entreposage n’a plus beaucoup de secrets et si elle pose problème, l’e-commerçant peut s’appuyer sur des presta- taires logistiques matures et performants. De plus, la course au délai semble un peu se ralentir, en tout cas, elle ne se généralise pas à tous les types de produits. On pourrait donc croire les e-commerçants n’ont plus besoin de faire évoluer leur Supply Chain et qu’ils ne se basent que sur de nouveaux concepts marketing ou produits pour croître. Pourtant, au moins deux axes de développement supposent de faire évoluer la Supply Chain des e-commerçants : l’interna- tionalisation et la transformation en place de marché.
n aurait pu penser qu’Internet et l’Union Européenne aboliraient toute frontière. Mais ce n’est pas si simple, logistique- ment parlant en tout cas. Il faut tout d’abord être capable d’adapter son service en termes de prix de livraison, de mode de paiement et de qualité de service, car tous les pays n’ont pas les mêmes attentes. Mais ce point n’est pas insurmontable.
O L’internationalisation
La principale difficulté vient du développement national de chaque offre de distribution B2C. Les expressistes « historiques », ont certes des pres- tations de qualité, mais restent chers pour cer- tains types de produits (même s’ils s’améliorent). En effet, leur modèle s’est construit avant l’e-commerce sur le besoin de distribuer en urgence des colis à travers le monde et l’urgence primait sur le coût. Les transports plus fréquem- ment utilisés par les e-commerçants (postes locales, relais colis, messagerie) ont quant à eux plus de mal à passer les frontières. Il faudra donc que la Supply Chain réponde aux
questions suivantes : ■ Les services et le coût offerts par un expres-
siste correspondent-ils à mon offre ? ■ Peut-on mettre en place une solution d’injec- tion dans les réseaux locaux ? Le service et la sécurité sont-ils suffisants ?
■ La solution de stockage locale est-elle une solution ? Quels sont les surcoûts ? Quel est l’impact sur le pilotage de mon stock ?
Avantages et inconvénients des expressistes et des réseaux locaux
Le recours à un expressiste reste le plus simple à mettre en place : couverture très large, tarifs catalogue bien définis (négociables bien sûr, en fonction des volumes). Hormis le tarif, les limites
souvent observées sont les suivantes : ■ Disposer de points de retrait en cas d’échec de livraison n’est pas systéma-
Mikaël Pichavant, Directeur associé Vinci Consulting Operations-
mikael.pichavant@vinci-consulting.com
tique. ■ Les typologies de produits transportés (alimentaire, produits de valeur…) sont- elles-acceptées ? Toutes les tailles et les poids des pro- duits sont-ils envisageables ? Le réseau expressiste n’a pas été conçu pour les gros produits/produits lourds. L’injection dans les réseaux locaux devait être, il y a quelques années, construite de toute pièce par l’e-com- merçant : mise en place de tractions depuis l’entrepôt central vers une plate- forme d’injection dans le pays destina- taire et passage de relais au transporteur local. La difficulté était non seulement la capacité à remplir un camion pour la traction (attention à l’envol des coûts si le camion est vide !) mais aussi la sécu- rité des produits (plusieurs contrats = plusieurs responsabilités) et enfin, la capacité à offrir une traçabilité totale.
112 N°88 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - OCTOBRE 2014
©VINCI CONSULTING
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68 |
Page 69 |
Page 70 |
Page 71 |
Page 72 |
Page 73 |
Page 74 |
Page 75 |
Page 76 |
Page 77 |
Page 78 |
Page 79 |
Page 80 |
Page 81 |
Page 82 |
Page 83 |
Page 84 |
Page 85 |
Page 86 |
Page 87 |
Page 88 |
Page 89 |
Page 90 |
Page 91 |
Page 92 |
Page 93 |
Page 94 |
Page 95 |
Page 96 |
Page 97 |
Page 98 |
Page 99 |
Page 100 |
Page 101 |
Page 102 |
Page 103 |
Page 104 |
Page 105 |
Page 106 |
Page 107 |
Page 108 |
Page 109 |
Page 110 |
Page 111 |
Page 112 |
Page 113 |
Page 114 |
Page 115 |
Page 116 |
Page 117 |
Page 118