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Centres d’expédition


Amazon se résoudrait-il à communiquer ? C’est l’im- pression des journalistes et autres représentants de la communauté locale qui ont eu le privilège de visiter son


centre d’expédition (Fulfillment Center) de DuPont, dans l’Etat de Washington lors d’une journée « portes – presque – ouvertes ». C’est le 1er


de 10 nouveaux centres qui utiliseront toutes


les capacités des robots « porte-étagères » de Kiva. Sur le même principe que ceux de Scallog en France, ces robots suivront des parcours hautement sécurisés, défi- nis par des fils noyés dans le sol et amèneront les arti- cles aux opérateurs, éliminant ainsi tous les dépla- cements nécessités pour la cueillette des produits. Mais en même temps qu’il présentait la 8e zon annonçait déjà la 9e


génération, Ama- génération encore plus auto-


matisée avec près de 15.000 robots Kiva. Les robots Kiva, une solution qui va probablement au-delà de ce qu’Amazon pouvait imaginer lors de son acquisition en 2010.


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La France, enfin ! Pour la 20e


année, Robecosam,


ONG basée à Zurich, vient de publier son classement des meil- leures entreprises en termes de soutenabilité. Avec cinq entre- prises classées 1ères


dans leur caté-


Luxury Goods), la France se classe 1ère rope continentale (2e


gorie : Air France-KLM, Schneider Electric, Sodexo, Alcatel Lucent et Kering (Textiles, Apparel & de l’Eu-


si on inclut nos amis bri-


tanniques), devançant aussi bien l’Allemagne, que l’Italie, les Pays Bas ou la Suisse. Ceux qui croient ne pas connaître Kering sont plus familiers de plusieurs de ses 22 marques comme Boucheron, Puma, Saint Laurent, Balenciaga, Gucci etc. et encore plus de son ancien nom (PPR) et de son origine bretonne (ker signifie foyer).


Quant à l’Europe tout entière, elle surpasse de loin les autres grandes régions du monde avec 28 Industry Leaders (sur 59) contre 9 pour les Etats Unis et 14 pour l’Asie Pacifique.


Une flexi-sécurité à l’américaine ? Il y a 30 ans, j’avais eu l’opportunité de visiter un équipe- mentier automobile dans le Connecticut pour y voir la mise en place du Juste-à-temps pour la fabrication des premiers pots catalytiques. Mais auparavant, on me fit visiter toute l’usine de pièces mécaniques aussi vieilles que les châssis dans lesquels elles entraient. Et je fus frappé par l’état de l’usine : des stocks atelier à un niveau tel qu’il fallait enjam- ber des équipements pour passer d’une chaîne à l’autre, des équipements qui semblaient remonter à l’époque de la Ford T, une opératrice dont les bras étaient violemment tirés en arrière à chaque coup de presse, des projections d’huile et un état de saleté à l’avenant. 25 ans plus tard, en 2010, c’était sensiblement la même


situation dans l’usine de Saline dans le Michigan. Des équipements et des processus obsolètes, 11 km de convoyeurs, et une situation financière telle que l’entreprise ne pouvait même pas finan- cer l’enlèvement des équipements devenus inutiles. Ford cherchait un repreneur à tout prix, mais avec des salaires horaires pouvant atteindre 28$/h, la mariée n’était vraiment pas belle. Ceci expli- quait pourquoi elle avait fait l’objet de tentatives de rachat toutes avortées. Ford envisageait même de la fermer, avant qu’un équipementier étranger n’y voie l’opportunité apportée par le marché d’1Md$ que lui garantissait Ford et la possibilité de conforter son implantation aux Etats-Unis. Aujourd’hui, après 80 M$ d’investissement, le lancement du Lean Manufacturing et du One-Piece Flow, Faurecia peut se flatter d’avoir gagné le pari un peu fou de faire revivre cette usine condam- née pour en faire un modèle d’excellence. Mais, comme disent nos amis Américains, « There’s no free lunch » et Faurecia a dû convaincre la branche locale de l’UAW d’accepter une baisse drastique des salaires à 11 $/h en échange d’une garantie de l’emploi. Une flexi-sécurité à l’américaine, mais Faurecia US qui a su importer le meilleur de la maison- mère s’est développée aux USA, et avec 15 acquisitions en 5 ans a pu se classer au 7e dial des équipementiers.


rang mon- AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°93 77


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