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À mi-parcours de la vie À 45 ans, votre situation change. Vous avez toujours une hypothèque, vos enfants se préparent à entrer à l’université, votre endettement peut être relativement important et vous souhaitez peut-être réorienter votre carrière. Empocher 2 mil- lions vous permettrait-il de prendre votre retraite? Pas encore. La plupart des conseillers suggèrent de prévoir une retraite anticipée vers 55 ans. « Arrivés à 45 ans, les Canadiens se mettent à planifi er leur


retraite. Dans les faits, ils cherchent surtout à se sortir de l’endet- tement », dit Mme Mercier. La priorité? Rembourser totalement les dettes assorties du taux d’intérêt le plus élevé, comme les cartes de crédit à 20 %. Toutefois, si votre taux hypothécaire n’est que de 3,8 %, laissez l’emprunt courir et investissez plutôt dans un portefeuille qui peut rapporter 5 %. Beaucoup de contribuables ont d’importants droits inutilisés


de cotisation à un REER et à un CELI. Exploitez au maximum ces instruments d’épargne avec des actifs générateurs d’intérêts qui sont à l’abri de l’impôt. Laissez les gains en capital et les actifs générateurs de dividendes imposés à 50 % dans les comptes non enregistrés. « Vous pourriez aussi donner une partie de votre capital pour améliorer votre situation fiscale », ajoute Mme Mercier. Vous gagnez 2 millions à 60 ans? Prenez votre retraite; évitez


simplement les dépenses folles. Ne submergez pas vos enfants de cadeaux, et si vous entamez votre capital, allez-y mollo. Si vous avez des enfants, « vous pourriez leur faire des dons de votre vivant », précise Larry Bathurst, associé à Planex Solutions fi nancières, à Saint-Jérôme. À cet âge, il faut aussi planifi er sa succession. Vous voudrez


vous assurer que le maximum de votre argent ira à vos héritiers et non à l’État. Ceux qui ne cherchent pas à laisser un gros héritage aux enfants et à la parenté devraient tout de même se tourner vers des produits d’assurance qui per- mettront au moins à leurs héritiers de réduire la ponc- tion. Par exemple, une assurance vie sur 20 ans de 1 M$ qui serait partagée également entre quatre héritiers pourrait alléger le fardeau fi scal sur la succession. Les primes mensuelles pour un homme non fumeur de 60 ans ne sont pas très élevées (environ 1 000 $). Deux autres types d’assurance sont à envisager : les régimes d’assurance vie avec participation dans le cas des per- sonnes de 45 ans ou plus et les régimes de rentes dans le cas des personnes de 65 ans ou plus. L’assurance vie avec participation, où le capital s’accumule après un certain nombre d’années, peut faire partie d’un plan d’investissement, mais elle ne doit en être qu’un élément, prévient M. Bathurst. Il juge


JANVIER 2018 | CPA MAGAZINE | 45


les gains à long terme de ces régimes plutôt incertains. « J’ai vu des gens souscrire ce type d’assurance pour le long terme, mais je ne connais personne qui ait atteint ses objectifs : les régimes changent, tout comme la réglementation relative aux impôts sur l’assurance. Si mon fi ls gagnait 2 millions, je ne lui recomman- derais pas de contracter une assurance avec participation. » Son dernier conseil? Considérer l’assurance pour ce qu’elle est : de l’assurance, et non un investissement. Les rentes peuvent aussi être très attrayantes, même si beau-


coup de gens hésitent à confi er une grande part de leur capital à une société d’assurance, parce que cet argent n’ira pas aux héri- tiers. « Pourtant, de nombreuses personnes cotisent à un régime de retraite d’employeur qui leur versera une rente annuelle de 30 000 $ ou 40 000 $, souligne M. Bathurst, et elles ne verront jamais le capital ayant fi nancé ces paiements. » Est-ce si diff é- rent d’une rente versée par un assureur? Évidemment, la rente ne doit représenter qu’une fraction du


régime de retraite. La plupart des conseillers s’entendent pour dire qu’elle doit idéalement couvrir les dépenses courantes comme le loyer, la nourriture et le transport. Aujourd’hui, avec des régimes qui versent annuellement à une personne de 70 ans environ 7 000 $ pour chaque tranche de 100 000 $, 1 M$ rapporte environ 70 000 $ par année, ce qui couvre largement les besoins de base. « Avec le capital restant, conclut M. Bathurst, vous pourrez vous off rir de petits luxes. »


YAN BARCELO est journaliste pigiste dans la région de Montréal.


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