psihiatru
ro
controverse
combattants
[5,32]
. Ces combattants devenir étranger par rapport aux est celle d’une tentative d’ajustement
développent et maintiennent après autres de la réalité psychique, d’une tentative
la fin des combats une dépendance . r estriction des affects (ex.: Incapacité de déni et d’oubli à l’aide de l’addiction
aux drogues dures, cette dépendance de ressentir des sentiments amou- de la part de ces victimes qui ne trouve
étant considérée comme une manière reux) pas une solution centre sur l’émotion.
adaptative face au PTSD. 7. sentiment que l’avenir est «bouché», Dans ce sens, l’étude de Resnick et al
[32]
,
que sa vie ne pourra plus se dérouler démontre à partir d’un échantillon de
Criteres DSM-IV PTSD normalement 4009 femmes adultes, que chez 57% des
A) La personne a été exposée à un D) La personne présente deux ou plu- femmes présentant une comorbidité
événement traumatique au cours sieurs symptômes persistants traduisant toxicomanies - PTSD, l’événement
duquel les deux critères suivants une hyperactivité neurovégétative (ne traumatisant (agression sexuelle ou
étaient présents : préexistant pas au traumatisme) : physique) précédait le début de la
1. La personne a été exposée, témoin ou 1. d ifficultés à s’endormir ou sommeil toxicomanie.
confrontée à un ou des événements interrompu Le constat principal de cette
qui ont impliqué la mort ou menace 2. irritabilité ou accès de colère étude, complétée par d’autres études
de mort ou de blessures graves ou 3. difficultés de concentration supplémentaires, a été la mise en
une menace à son intégrité physique 4. hypervigilance évidence du rôle d’amortisseur psy-
ou à celle d’autrui 5. réaction de sursaut exagérée chique représentée par la pharma-
2. La réaction de la personne impliquait E) Les symptômes B, C et D sont codépendance, face aux vécus stres-
une peur intense, de la détresse ou présents durant au moins 1 mois. sants.
de l’horreur F) Le problème entraîne une détresse
B) L'événement traumatique est cliniquement significative ou un 4. Stress professionnel
revécu de façon persistante, d'une dysfonctionnement au niveau
et addiction
ou plusieurs des façons suivantes : social, professionnel ou dans un
1. souvenirs répétitifs et envahissants autre domaine de fonctionnement Le stress professionnel est devenu une
de l'événement incluant des images, important. véritable pathologie et un véritable fléau
pensées, perceptions D’autres auteurs
[25]
soulignent le fait pour les entreprises. Cette manifestation
2. rêves répétitifs et pénibles de l'évé- que beaucoup d’anciens combattants touche portant non seulement les
nement du Viêt-nam essaient d’échapper à cadres épuisés et surmenés, mais aussi
3. impression ou agissement soudain l’anxiété chronique, à l’insomnie et des métiers moins qualifiés, voire des
comme si l'événement traumatique aux cauchemars qui caractérisent le chômeurs.
se reproduisait PTSD par une automédication ( fac- Le surmenage et les déséquilibres
4. intense détresse psychologique teur prédictif très important de la inhérents au stress sont la cause du
lors de l'exposition à des stimuli toxicomanie), en utilisant l’alcool et les syndrome de «burn-out – fatigue
internes ou externes ressemblant drogues. Les substances psychoactives professionnelle» ou le «karoshi» des
à un aspect du traumatisme ou sont utilisées afin d’atténuer les effets japonais. On décrit ce phénomène
symbolisant celui-ci de l’émoussement émotionnel, du sen- relativement récent chez des cadres
5. réactivité physiologique lors de timent de culpabilité. Pourtant, l’usage complètement épuisés, ayant sou-
l'exposition à des stimuli internes de drogues n’atténue pas les signes du vent recours à des substances psycho-
ou externes ressemblant à un aspect PTSD, et peut même augmenter le vécu stimulantes (licites comme les
du traumatisme ou le symbolisant stressant des usagers
[5, 7, 21, 32, 35]
. antidépresseurs ou illicites comme
C) Évitement persistant des stimuli Un constat important, preuve du la cocaïne), cadres qui ont fait de
associés au traumatisme et émous- développement du stress en dehors l’excellence au travail un véritable
sement de la réactivité générale du contact direct avec l’événement credo.
(non présent avant le trauma) qui stressant, est l’absence de corrélation A l’heure actuelle l’addiction
s’expriment par trois ou plus des entre l’intensité des combats et des aux substances licites et illicites
symptômes suivants : situations vécues sur le front et l’in- et un véritable casse-tête pour les
1. efforts pour éviter les pensées, teraction PTSD - usage de drogues entreprises, au même titre que les
sentiments ou conversations as- (certaines personnes qui n’avaient pas difficultés liées à l’informatisation, à
sociés au traumatisme participé aux combats - personnels l’utilisation intensive d’Internet dans
2. efforts pour éviter les activités, de bureau, d’état majeur - peuvent un but personnel de plaisir, ou les
endroits ou gens qui éveillent des présenter des signes plus marqués spams et les courriers non-désirés qui
souvenirs du traumatisme que les membres de commandos par submergent ces travailleurs.
3. incapacité de se rappeler un aspect exemple). On peut rajouter dans cette caté-
important du traumatisme Une autre situation dans laquelle gorie» les victimes d’une addiction
4. réduction nette de l’intérêt ou de la l’usage de l’addiction est décrit comme comportementale, les travailleurs pa-
participation pour des activités de une forme d’adaptation au PTSD est thologiques - «workaholics – ergoma-
valeur significative le cas d’usagers victimes de violences nes» qui eux aussi sont victimes du
5. sentiment de détachement ou de sexuelles
[1, 34]
. La question qui se pose burn-out. n
pag. 42
Nr. 11/decembrie 2007
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