psihiatru
ro
- consommation des substances psy-
choactives/non-résolution des situa-
STRESS QUOTIDIEN
tions anxiogènes/augmentation de la
consommation de ces substances – est
• Insuffisance – défaillance de
pourtant important, surtout en absence
l’intégration
d’autres stratégies d’adaptation. Dans
• Crise socio-économique
ces conditions la capacité d’assumer des
• Crise familiale
responsabilités individuelles diminue,
• Manque de l’estime de soi
les personnes focalisent de moins en
moins sur les problèmes initiaux et les
• Environnement hostile facteurs stressants qui les amènent à
consommer ces produits s’accentuent
de plus en plus
[30]
.
L’addiction comme adaptation permet
aux usagers de surmonter des moments
difficiles, sans l’addiction les risques de
passages à l’acte et de suicides pouvant
être très importants. Certains auteurs
RECHERCHE DES SOLUTIONS
parlent du «lesser evil»: les personnes
exposées aux stress choisissent le
moindre mal, afin de passer les moments
difficiles.
On peut ainsi de décrire les fonc-
tions bénéfiques et recherchées de l’ad-
diction :
ADAPTATIONS
n Auto-contrôle de l’agressivité
• Addiction aux substances illicites ou
n Réduction des états de tension
licites (toxicomanies, alcoolisme)
n Stimulation des populations dépri-
mées
• Jeu pathologique, sexualité
n Contrôler les états de stress
compulsive, cyberaddiction
• Criminalité
3.1. Stress quotidien
• Refuge mystique ou sectaire et recherche de sensations
Peele
[30]
, analyse les réactions aux
conditions stressantes des soldats
nord-américains pendant la guerre du
Viêt-nam. Les soldats étaient soumis au
recourent aux situations alloplastiques, aux sollicitations compétitives, au syn- stress quotidien, au disconfort de vie, le
d’autres personnes inventent différentes drome de burn-out, aux épuisements et danger, l’ennui (Zuckerman Sensation
conduites substitutives d’adaptation (au- insatisfactions récurrentes. Seeking Scale –
[47]
), un sentiment de
tomédication à travers les substances Ce constat impose une évidence, lassitude face à l’inutilité de la guerre,
psychoactives, addictions, marginalité, l’usage de l’addiction en tant que avec un élément supplémentaire qui
criminalité, tentatives de suicides), tandis support – même transitoire et était le courant pacifiste de plus en fort
que certaines personnes abandonnent l’apparition de nouveaux liens sociaux aux Etats-Unis
[32]
.
la lutte pour cette réintégration. à travers l’addiction. On peut supposer Les soldats avaient trouvé recours dans
Selon Alexander, les personnes dé- ainsi que certains toxicomanes utilisent les conduites à risque (roulette russe,
sorganisées cherchent des identités l’addiction de manière temporaire et trafics et consommation d’héroïne).
transitoires, ainsi l’addiction représente ils arrêtent leur comportement de Cette recherche des sensations ap-
une forme d’adaptation aux conditions consommation au moment ou leur portait une activation psychique et une
difficiles de vie, aux stress et sollicitations situation se remédie ou avec la prise désinhibition importantes et finalement
diverses. La centration sur les substances de conscience face aux dangers des une adaptation convenable aux condi-
psychoactives (héroïne, alcool, cocaïne, produits. L’addiction apparaît pour tions de vie pendant cette guerre.
cannabis) ou sur les addictions « silen- certains comme le meilleur substitut
cieuses » comportementales (jeu pa- adaptatif. 3.2. PTSD et addiction
[45]
thologique
[,39]
, addictions sexuelles, Dans l’optique de la réintégration Plusieurs études nord-américains
cyberdépendance
[40]
, ergomanie) sont psychosociale, l’addiction représente se penchent le traumatisme qu’a re-
des manières adaptatives en rapport une forme de «coping». Le risque présenté la guerre au Viêt-nam et la
avec le culte de la performance
[11, 42]
, de l’installation d’un cercle vicieux pharmacodépendance chez des anciens
Nr. 11/decembrie 2007
pag. 41
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68