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BRÈVES


AFRICAN BANKER JANVIER - FÉVRIER - MARS 2012


BRÈVES


RESTRUCTURATION DE LA DETTE IVOIRIENNE La Côte d’Ivoire a vu 78 % de sa dette restruc-


turée par le Club de Paris entre le 1er juillet 2011 et le 30 juin 2014. Les créanciers concernés en premier lieu sont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Canada, l’Espagne, les États-Unis, la France, l’Italie, etc. « À titre exceptionnel au vu de la capacité


de paiement limitée de la Côte d’Ivoire, les créanciers ont également accepté de différer et rééchelonner sur 10 ans le remboursement des échéanciers dus par la République de Côte d’Ivoire sur sa dette court terme et post date butoir, et sur 8 ans les arriérés sur ces créances. Ils ont également convenu de différer tous les intérêts dus sur les montants traités », précise le Club de Paris. Cette restructuration financière devrait


dégager 1,8 milliard de dollars de ressources, de quoi donner au pays la marge de manœuvre dont il a plus besoin qu’à aucune autre époque de son histoire. L’agence Ecofin précise que, au 1er juillet 2011, la Côte d’Ivoire devait 7,2 milliards de dollars aux créanciers du Club de Paris. Les créanciers privés, regroupés dans le Club de Londres estiment que la dette de la Côte d’Ivoire à leur égard approche les 2,4 milliards de dollars.


LE FMI INVITE LE PAYS À RESTRUCTURER SON SECTEUR BANCAIRE


Les banques saluent le prochain chantier


de restructuration des banques. Les modalités de la stratégie ne devraient être connues qu’à l’automne 2012, le temps pour les banques de faire leurs propositions, et pour l’État et la BCEAO de les intégrer. L’enjeu principal de ces réformes consiste à permettre au secteur bancaire de jouer pleinement son rôle d’in- termédiation de l’épargne et de financement des entreprises. D’après un document adressé à la presse par


le FMI, « les administrateurs du FMI accordent un degré élevé de priorité à l’expansion et au


renforcement du secteur financier à l’appui du développement du secteur privé. Ils souli- gnent qu’il est nécessaire d’améliorer le contrôle bancaire et de rétablir la capacité du secteur bancaire de jouer son rôle d’intermédiation de l’épargne et de fournir du crédit aux petites et moyennes entreprises ». Les banques et établissements financiers


ivoiriens souhaitent depuis longtemps un cadre réglementaire rénové afin de mettre fin à certains problèmes vis-à-vis de l’État ivoi- rien qui les empêchent de jouer leur rôle de financement de l’économie nationale. Il s’agit notamment de prêts et avances impayés et du mode opératoire relatif à la transformation de l’encours des bons de Trésor.


AFRIQUE CENTRALE Régional


ECOBANK LANCE LE PREMIER INDICE OBLIGATAIRE DE L’AFRIQUE CENTRALE


Le groupe Ecobank a lancé le premier indice


de référence pour mesurer la performance des marchés obligataires d’Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud). Cet indice baptisé MABI (Middle Africa Bond Index), développé en partenariat avec Nedbank Capital, permettra aux deux institutions de continuer à s’appuyer sur leur expertise approfondie des marchés locaux pour l’émission, la gestion et la distribution de ces titres à revenus fixes ainsi que des devises locales à travers l’Afrique subsaharienne. L’indice prend en considération les volumes


Togo


LA PRIVATISATION PATINE L’État togolais continue la mise en œuvre de


son plan de désengagement du secteur bancaire, mais les observateurs doutent de la rapidité de son exécution. Quatre banques devraient normalement être privatisées. Il s’agit de la BIAT, de la BTD, de la BTCI et de l’UTB. Ces banques publiques ont accumulé près de 100 milliards de F.CFA (soit environ 200 millions de dollars) de créances, dont l’État a repris la quasi-totalité. Beaucoup de grands groupes bancaires


étudient des dossiers dans ce pays prometteur d’Afrique de l’ouest. BGFI Bank, Ecobank, Afriland First Bank, Attijariwafa Bank et BMCE notamment seraient intéressés par des prises de position sur le marché togolais. L’État togolais voudrait « récupérer au minimum 90 milliards F.CFA de cette opération et conserver entre 15 % et 26 % des actions ». Cette opération devait initia- lement être conclue au second semestre 2010.


de transactions et reproduit la performance d’un panier sous-jacent d’obligations d’États de l’Afrique subsaharienne. Il est actuellement composé d’obligations souveraines du Bénin, de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Togo, du Ghana, du Kenya et du Nigeria, et 8 pays supplémen- taires seront prochainement pris en compte. D’après Paul-Harry Aithnard, directeur


de la recherche chez Ecobank, « l’appétit des investisseurs pour les obligations en monnaie locale en Afrique est en augmentation en raison d’une part des solides et durables perspectives de croissance économique du continent et d’autre part de la recherche par les investisseurs inter- nationaux de rendements supérieurs. En offrant un outil visible pour mesurer les rendements, le MABI est susceptible d’attirer davantage les investisseurs sur les marchés obligataires de la région Middle Africa et, finalement, d’améliorer la liquidité du marché ».


Cameroun LA CBC EST À VENDRE


Le groupe Fotso a perdu la Commercial Bank-Cameroun. Martin Luther Njanga Njoh, administrateur provisoire de la banque, aurait récemment invité les investisseurs à entrer dans le capital de l’entreprise. Uncommuniqué, fin


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