TOP BANQUES 2011
AFRICAN BANKER JANVIER - FÉVRIER - MARS 2012
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ABIDJAN, AVRIL 2011. APRÈS LES TROUBLES CONSÉCUTIFS À LA PRÉSIDENTIELLE IVOIRIENNE, DES CLIENTS DE LA SGBCI ATTENDENT LA RÉOUVERTURE DE LEUR AGENCE.
sommes déterminés à croître en Afrique et les difficultés ponctuelles n’affectent pas notre stratégie à long terme.
Avez-vous développé votre offre de banque mobile ? Nous opérons dans des pays faiblement
bancarisés dont chacun possède ses carac- téristiques et sa législation propres. Nous devons innover et c’est ce que nous avons fait en développant une offre différenciée multi-opérateurs (sans partenaire télépho- nique dédié). Ce modèle a été expérimenté avec succès au Sénégal où notre filiale SGBS, première banque du Sénégal en termes d’emplois et seconde en termes de dépôts, compte environ 148 000 clients dans ses agences traditionnelles mais déjà 75 000 abonnés à Yoban’tel, son service de banque mobile. La moitié de ces abonnés ne faisait pas partie de ses clients auparavant. Cela illustre bien l’importance des technologies pour le secteur bancaire en général et nos filiales africaines en particulier. Nous allons prochainement lancer
un service similaire au Cameroun. Notre développement est progressif, nous avons adapté notre stratégie à chaque implanta-
tion. Ainsi, à Madagascar nous sommes associés à Telma, l’opérateur national tandis qu’en Côte d’Ivoire nous avons conclu un partenariat avec MTN, l’opérateur privé sud-africain.
Peut-on véritablement parler de « banque » mobile ? Pour notre part, nous enregistrons un
nombre croissant de transactions réalisées sur téléphone mobile. Cependant, il est vrai qu’il faut faire attention car les chiffres communiqués par les opérateurs de services de banque mobile comptabilisent fréquem- ment les recharges de crédit téléphonique comme des transactions, ce qui permet de gonfler les statistiques de façon dispropor- tionnée. Nous considérons qu’avec cette
offre, nous disposons d’un nouveau moyen de paiement avec une gamme de services potentiellement étendue. Mais la véritable banque mobile ne démarrera que lorsque la population sera équipée de téléphones suffisamment performants pour faire fonctionner des applications à la fois complexes et ergonomiques qui en faciliteront l’usage.
L’année 2011 a été très mouvementée au Maghreb, qu’en est-il dans vos filiales locales ? Nous sommes très présents au Maghreb.
Au Maroc par exemple, où notre filiale SGMA qui fêtera son centenaire en 2013 constitue la troisième banque à capitaux privés du pays. Notre réseau qui comprend près de 350 agences servant 670 000 clients devrait encore se développer. D’autre part, en Algérie, notre croissance est très rapide : au seul troisième trimestre 2011, notre filiale SGA a connu une croissance de 17 % de son PNB et a étendu son réseau de sept agences en un an. Enfin, en Égypte où notre filiale NSGB est la 2e
banque
à capitaux privés du pays et en Tunisie, la situation de nos deux filiales est un peu plus complexe du fait des crises politiques que ces pays ont traversées en 2011. Notre présence en Afrique du Nord n’est
pas récente et, comme en Afrique subsaha- rienne, nos banques locales fonctionnent dans une logique d’autofinancement. Cela n’a pas changé pendant la crise et nous sommes persuadés que, une fois le calme revenu, nos filiales ont tous les ingrédients pour continuer leur mission au service du développement économique de ces pays. n
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