18
TOP BANQUES 2011 AFRICAN BANKER JANVIER - FÉVRIER - MARS 2012
PATRICK RENOUVIN
LES AMBITIONS DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Directeur de la banque de détail à l’international, Patrick Renouvin explique la stratégie de Société générale pour conforter sa place de leader en Afrique francophone.
Pour la deuxième année consécutive, votre filiale ivoirienne domine notre classement. Quelles conséquences a eu la crise post-électorale sur vos activités en 2011 ? Notre filiale en Côte d’Ivoire, SGBCI,
affichait de bonnes performances dans la période qui a précédé la crise politique. Pendant toutes ces années, elle a conservé sa place de n° 1 en maintenant une crois- sance satisfaisante. Quand les troubles ont commencé, en décembre 2010, nous avons adopté des positions conservatrices. La situation s’est ensuite dégradée au point que nous avons été obligés de fermer la banque pendant un mois et demi. Dès que la situation nous a permis de
reprendre nos opérations, nous avons été les premiers à rouvrir. Nous avons évidemment subi quelques pertes opérationnelles et certaines agences ont été détruites. Cepen- dant, nous enregistrons une fin d’année satisfaisante avec un coût du risque maîtrisé. En 2011, nous avons même poursuivi le développement de notre dispositif avec huit agences supplémentaires, en resserrant le maillage de notre réseau au travers d’inves- tissements importants dans les grandes villes. La Côte d’Ivoire est un des premiers pays
dans lequel Société générale s’est implantée. Nous y accompagnons nos clients depuis de longues années, nous y fêterons d’ailleurs
notre 50e anniversaire en 2012. Nous sommes
déterminés à rester n° 1 en Côte d’Ivoire et à y poursuivre le financement du développe- ment de l’économie locale.
Vous traversez cette année une crise sans précédent sur vos marchés historiques. Cela entrave-t-il votre action au sud du Sahara ? La crise que nous traversons actuelle-
ment dans la zone Euro devrait avoir peu d’incidence sur nos activités en Afrique. Le modèle que nous avons mis en place dans cette région permet à nos filiales d’être autonomes financièrement, ce qui limite les éventuels effets de contagion.
En quoi consiste votre stratégie en Afrique subsaharienne ? Avez-vous des projets d’expansion territoriale ? Nous voulons continuer d’être
présents auprès de nos clients traditionnels tout en menant une politique de conquête offensive et en poursuivant l’amélioration de la qualité de services offerts à notre clientèle. Ainsi, depuis 2010, nous
mettons en place un nouveau schéma organisationnel qui consiste à mutualiser les activités (informatique, monétique et
comptabilité) dans des centres de services régionaux. Des centres de ce type sont déjà opérationnels au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Nous prévoyons d’en ouvrir un nouveau en 2012, à Madagascar. En complément du centre du Sénégal, il mettra également en place les services mobiles et monétiques. Ainsi, dès 2012, nous pourrons fournir
le même niveau de service et les mêmes capacités de développement où que ce soit en Afrique subsaharienne. En ce qui concerne notre présence
territoriale, nous souhaitons compléter encore notre dispositif en Afrique en poursuivant notre approche d’investisse- ment à long terme. Notre objectif ne consiste pas à planter des drapeaux : nous choisissons nos implantations futures avec soin. Nous
La mauvaise situation financière de l’Europe n’a pas eu d’incidence sur nos affaires africaines car toutes nos filiales sont autosuffisantes.
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52