BRÈVES
AFRICAN BANKER JANVIER - FÉVRIER - MARS 2012
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NOUVELLE ÉTAPE POUR LES BANQUES MAROCAINES D’après les dernières appréciations du FMI,
les banques marocaines passent de la catégorie 8 à la catégorie 7 sur 10 selon l’échelle Banking Industry Country Risk Assessement, mise en place par l’agence de notation Standard & Poor’s. L’évolution du secteur bancaire marocain découle de l’amélioration des ratios du secteur (un ratio de solvabilité à 12,3 % en évolution, un taux de contentieux en baisse à 4,8 %, une faible exposition à l’international, etc.). Le royaume chérifi en se retrouve ainsi au même niveau que des pays comme la Jordanie, la Bulgarie, l’Indonésie et la Russie. D’après S&P, le secteur bancaire marocain
reste exposé aux activités à caractère cyclique, en dépit de l’amélioration de l’accès aux services bancaires. L’agence relève le bon encadrement de la Bank Al Maghrib, la banque centrale marocaine. Enfi n, S&P estime que l’expansion rapide des
banques marocaines en Afrique subsaharienne représente un facteur de risque, rappelant les coûts d’exploitation élevés des banques rachetées par les ténors du marché marocain. Quoi qu’il en soit, la progression de la note du secteur bancaire marocain souligne sa bonne santé et sa capacité à soutenir sa stratégie expansionniste.
Régional
LE S&P AFE 40, NOUVEL INDICE PANARABE Ce nouvel indice mis en place par l’agence
de notation américaine Standard & Poor’s Indices et l’Arab Federation of Exchanges (AFE) recense les résultats des plus importantes entreprises cotées sur les principales places boursières arabes, (Bahreïn, Égypte, Jordanie, Koweït, Liban, Maroc, Tunisie, Émirats Arabes Unis, etc.) Il s’agit de donner plus de visibilité aux
entreprises cotées dans ces diff érentes places du monde arabe afi n d’inciter les investisseurs à s’engager dans l’économie de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au moment où elle doit assurer sa transition démocratique.
Les entreprises retenues incluent notamment
Saudi Basic Industries, Qatar National Bank, Maroc Telecom, Orascom Construction Indus- tries, etc. Comme son nom l’indique, l’indice comprend 40 grandes entreprises sélectionnées sur la base de leur capitalisation boursière (50 millions au minimum sur les 12 derniers mois). Chaque pays ne peut présenter plus de 10 entreprises dans l’indice.
ZONE FRANC Régional
MASTERCARD WORLDWIDE ET ECOBANK SIGNENT UN PARTENARIAT HISTORIQUE
Déjà associés au Nigeria, MasterCard
Monde et Ecobank ont conclu un partenariat dans la fourniture de solutions de paiement Mastercard à plus de trente marchés africains. Ecobank pourrait bientôt proposer les produits de MasterCard dans son réseau de plus d’un millier d’agences à travers l’Afrique. Le but de l’opération consiste à off rir des
services fi nanciers aux clients d’Ecobank par le biais de cartes prépayées, de cartes de débit et de cartes de crédit. Ce partenariat devrait également permettre aux deux organisations d’élargir leurs capacités à servir des clients internationaux et des touristes se rendant en Afrique. Rappelons que le réseau MasterCard s’étend sur plus de 1,5 million de guichets automatiques dans le monde entier et permet de payer des biens et services dans plus de 32,9 millions de points répartis sur 210 pays et territoires.
CROISSANCES CONTRASTÉES POUR L’UEMOA ET LA CEMAC À l’occasion de la rencontre annuelle de
concertation entre la BCEAO et la BEAC, Tiémoko Meyliet Koné, le gouverneur de la BCEAO, a révélé que l’espace Uemoa devrait enregistrer un taux de croissance économique de 1 % en 2011. Cette performance décevante serait majoritai- rement la conséquence de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Il faut souligner que la Côte
TIÉMOKO
MEYLIET KONÉ, GOUVERNEUR DE LA BCEAO
Côte d’Ivoire
LA BICICI ET LA BOA ACCORDENT 50 MILLIONS D’EUROS AU GOUVERNEMENT
La Bicici, filiale de BNP Paribas en Côte
d’Ivoire, et Bank of Africa Côte d’Ivoire ont prêté 32,8 milliards de
F.CFA (soit 50 millions d’euros) sous forme d’appui budgétaire afin de « permettre au gouvernement de pour- suivre l’apurement de ses arriérés intérieurs et contribuer à la relance économique après la crise postélectorale ». Les deux banques bénéficient d’une garantie de l’Agence fran- çaise de développement (AFD). Jean Marc Simon, ambassadeur de France,
a souligné que « cet appui est une nouvelle manifestation de l’engagement fort de la France aux côtés de la Côte d’Ivoire depuis la fi n de la crise ». La France annulera courant 2012, 1 300 milliards de
F.CFA (2 milliards d’euros) de dette ivoirienne à cet égard. Le FMI table sur une croissance 2012 de 8,5 % en 2012.
d’Ivoire représente 39 % de la masse monétaire et contribue pour près de 40 % au produit intérieur brut (PIB) de l’Uemoa.
Tiémoko Meyliet Koné a également annoncé des perspectives
positives pour 2012 avec un taux de crois- sance qui pour- rait atteindre les 6 % dans la foulée du redressement de l’économie ivoirienne. De son côté, Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC, a évoqué un taux de crois- sance de 5 % pour la Cemac en 2011.
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