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La première : épargner le climat
Avec l'accumulation des GES, la Terre se voit menacée de devoir faire face à un
climat imprévisiblement différent. Le groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat (GIEC) affirme que de nombreuses régions de la planète
Le programme des Nations unies pour l'environnement et l'organisation météorologique mon-
diale ont créé le GIEC, qui rassemble plus de 2000 scientifiques et représentants de gouvernements
afin d'évaluer le risque que constitue les changements climatiques causés par l'homme. Le GIEC
ne conduit aucune recherche lui-même, pas plus qu'il ne surveille les données climatiques. Son
rôle est d'évaluer les dernières documentations scientifiques, techniques et socio-économiques sur
la compréhension des risques lié au changement climatique, ses impacts observés et prévus, et
les options possibles concernant l'adaptation et l'atténuation. En novembre 2007 est paru son
quatrième rapport d'évaluation, comprenant quatre sections : Changements climatiques 2007 :
les éléments scientifiques, réalisé par le groupe de travail I ; Impacts, adaptation et vulnérabilité,
du groupe de travail II ; Atténuation des changements climatiques, du groupe de travail III ; et un
rapport de synthèse global. Six ans ont été nécessaires pour achever ce rapport, de plusieurs milliers
de pages. C'est pour cela, ainsi que pour le travail qu'il a mené au cours des 20 dernières années,
que le GIEC a été le co-vainqueur du Prix Nobel de la Paix en 2007.
vont se réchauffer. Des sécheresses, des inondations et d'autres formes de phé-
nomènes météorologiques extrêmes deviendront plus fréquents, menaçant les
disponibilités alimentaires. Les plantes et les animaux incapables de s'y adapter
disparaîtront. Le niveau des mers est en augmentation et va le rester, obligeant
des centaines de milliers de personnes vivant dans les zones côtières à partir. La
quantité de l'un des principaux GES que les hommes libèrent dans l'atmos-
phère, le dioxyde de carbone (CO
2
), connaît une augmentation rapide. Dans les
années 1750, vers le début de la révolution industrielle en Europe, l'atmosphère
contenait 280 parties par million de CO
2
. Aujourd'hui, la quantité totale de GES
a franchi les 390 ppm d'équivalent CO
2
(partie par million d'équivalent dioxyde
de carbone - unité de mesure utilisée pour tous les GES, reflétant leur potentiel
de réchauffement global) et ce chiffre augmente de 1,5 à 2 ppm par an. D'émi-
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