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Semeurs d’entreprises


Le nouvel écosystème financier permet aux sociétés canadiennes de technologie d'avoir accès à plus de sources de financement. Des entreprises novatrices voient le jour.


par John Lorinc photo : Paul Orenstein D


EPUIS 2012, la société D2L, une entreprise de Waterloo (Ont.) spécialisée dans l’apprentissage en ligne, a obtenu des résultats exceptionnels en matière de financement. La société, appelée autrefois


Desire2Learn, a mobilisé 165 M$ en capitaux propres dans le cadre de ses activités de financement de 2012 et de 2014, une grande partie de ces fonds provenant de sociétés de capital-risque (SCR) américaines à l’affût de bonnes affaires. D2L s’est donné pour mission d’améliorer les façons


d’apprendre partout dans le monde. Elle a vendu sa plateforme d’apprentissage à des écoles, des universités, des établissements de santé et des entreprises au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Amérique latine et en Asie. Elle compte 1 200 clients et a des bureaux dans de nombreux pays. Malgré ses visées internationales, D2L a bien l’inten-


tion de demeurer canadienne. Brandon Nussey, chef des finances de l’entreprise, dit qu’il s’est intéressé à D2L il y a cinq ans parce que son fondateur, John Baker, voulait créer la prochaine grande société canadienne de


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technologie. Selon ce dernier, D2L dispose maintenant des ressources nécessaires pour devenir une multinatio- nale canadienne. « Plusieurs entreprises canadiennes suivent notre exemple, souligne M. Nussey. Notre réus- site encourage les investisseurs et les entrepreneurs. » L’expérience de D2L donne un aperçu du financement


des entreprises canadiennes de technologie. Depuis la fin des années 1990, le secteur canadien du capital-risque a connu des hauts et des bas. Au début des années 2000, les SCR ont attiré 4,6 G$, notamment grâce à un crédit d’impôt accordé aux investissements dans des fonds de capital-risque de travailleurs. Le creux de la vague est survenu en 2009, lorsque les


SCR canadiennes n’ont recueilli qu’un peu plus de 1 G$. Mais depuis, elles affichent une croissance constante et, en 2014, ont mobilisé près du double du montant recueilli cinq ans plus tôt. Au cours de la plus récente reprise, de nouvelles


vedettes canadiennes de la technologie de l’information ont vu le jour, notamment Shopify, Thalmic, Bionym, Hootsuite et D-Wave. « Ce n’est que la pointe de l’ice- berg », soutient Mike Woollatt, directeur général de


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