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Le Guépard (Acinonyx jubatus) STATUT CMS Annexe I (excepté pour les populations du Botswana, de Namibie et du Zimbabwe INSTRUMENT(S) CMS Aucun

Historiquement présent en Afrique et à l’ouest de l’Asie, le guépard a subi de fortes réductions en termes de taille d’aire de répartition et de population, qui menacent la survie de l’espèce. Il est actuellement présent dans moins d’un dixième de son aire de répartition d’origine en Afrique de l’Est, et juste dans un cinquième de celle d’Afrique australe. Il a presque complètement disparu d’Asie, sauf dans une îlot isolé en Iran. L’Afrique australe et de l’Est abritent encore des populations d’importance mondiale, dont un tiers traverse des frontières internationales. Les informations relatives au statut de l’espèce dans beaucoup de pays, et notamment en Afrique du Nord et centrale, sont limitées.

Menaces pesant sur les voies de migration Les pertes et les fragmentations d’habitats représentent le principal

danger menaçant le guépard. Avec des aires de répartition annuelles faisant jusqu’à 3 000 km2

de superficie, il a besoin pour survivre de

territoires beaucoup plus grands que toute autre espèce carnivore. La majorité des territoires connus du Guépard tombent en dehors des régions protégées par les gouvernements et sont situés principalement sur des terres communautaires et privées qui ne sont pas à l’abri d’un développement économique, et sont souvent confrontées à d’intenses pressions liées à l’utilisation des terres. Il peut également être question de conflits avec les éleveurs de subsistance et les éleveurs commerciaux lorsque des guépards tuent du bétail, même s’ils préfèrent les proies sauvages. Au Nord de leur aire de répartition, la disponibilité moindre de proies sauvages est également une cause majeure de déclin.

Possibilités de réseaux écologiques La plupart des populations de guépards vivant dans des régions

protégées sont trop petites pour demeurer viables si elles sont isolées des terres environnantes, et sans gestion active, il est probable qu’elles s’éteindront. On considère que les populations viables de guépards nécessitent des régions d’une superficie supérieure à 10 000 km2

.

Ceci exige de maintenir de façon systématique la connectivité entre les paysages de régions protégées et

les environnements

multifonctionnels. La nature transfrontalière de nombreuses populations de guépards rend essentiels pour leur survie tant la coopération qu’une gestion de part et d’autre des frontières. La protection de l’aire de répartition des guépards profite également à d’autres espèces migratrices de la faune sauvage, y compris celles qui ne sont actuellement pas protégées par des accords internationaux tels que l’Annexe I de la CMS. Le paysage du Serengeti-Mara-Tsavo, par exemple, héberge non seulement une population de guépards d’importance mondiale mais aussi un

grand nombre d’espèces migratrices telles que gnous, zèbres, élans et gazelles de Thomson. En 2011, le gouvernement de la Tanzanie a assuré que le réseau de routes commerciales proposé ne couperait pas à travers le Serengeti et que toutes les routes du parc resteraient sous la gestion de ce dernier. Ceci aidera à maintenir l’intégrité de l’écosystème et à sauvegarder toutes ces populations.

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