Section counseling et zoothérapie – une nouvelle Section
Par Nancy Blair, Sarah Schlote et Sue McIntosh
Tous les membres de l’ACCP sont invités à y adhérer. Nous espérons vous rencontrer à l’occasion du Congrès de l’ACCP à Halifax. La Section se consacre à l’avancement de la zoothérapie au sein de la profession de counseling, tout en reconnaissant, en re- spectant et en célébrant tous ces animaux qui nous accompagnent dans la vie et qui travaillent et cheminent à nos côtés.
Nancy Blair, MES, MÉd (Counseling), CCC, RCT-C, Présidente intérimaire
État actuel du domaine au Canada 8
L’état de nos connaissances actuelles du domaine au Canada provient essentielle- ment d’une étude, menée en 2009 dans le cadre de mon mémoire de maîtrise en counseling. Cette recherche a établi que le domaine est très fragmenté; il n’y a pas d’association professionnelle nationale canadienne dotée de normes, ni de code de déontologie. À l’époque, la plupart des for- mations en zoothérapie (portant principale- ment sur les chiens et autres petits animaux) étaient concentrées au Québec, où l’on trouve deux organismes professionnels, de nombreux programmes de certificats et de diplômes postsecondaires, et des centaines de personnes qui pratiquent la zoothéra- pie à l’échelle de la province. On recensait également une concentration importante de programmes de formation et de praticiens en zoothérapie en Alberta.
Dans le monde équestre, on trouvait beau- coup plus d’options de formation, le plus grand nombre de praticiens étant concentré en C.-B., dans les Prairies et en Ontario, où l’on trouve également la majorité des op- tions de formation. Sans égard aux espèces en cause, on notait une très grande variabil-
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ité de formation et d’études chez les gens pratiquant la zoothérapie : certains n’avaient fait aucunes études, d’autres avaient étudié dans des domaines sans lien, tandis que d’autres détenaient des diplômes collégiaux et universitaires dans des professions d’aide pertinentes.
Depuis, la situation a beaucoup changé au Canada. Bien que les gens du domaine semblent encore avoir une certaine difficulté à définir clairement leur identité (comme le prouve d’ailleurs le très grand nom- bre d’acronymes et de titres utilisés pour décrire le travail), on a assisté à de nom- breuses initiatives depuis l’époque où fut menée la recherche. La plus remarquable est l’établissement, en 2012, d’un nouvel organisme canadien, l’Association nationale du mieux-être facilité par le cheval (ANMFC), qui propose des étapes claires vers des programmes de certification et de formation dans les provinces canadiennes. Il existe aussi d’autres possibilités de formation qui ne sont pas directement affiliées à l’ANMFC. Un groupe distinct, le Groupe national de travail sur la zoothérapie, a été mis sur pied en 2008 et travaille à élaborer un processus parallèle d’établissement de normes et de déontologie applicables à la zoothérapie en général (pour toutes les espèces).
Il y a encore de nombreuses possibilités de formation en zoothérapie offertes en français au Québec. Du côté du Canada anglais, bien que les principales possibilités de formation en zoothérapie non équestre demeurent concentrées en Alberta, on prévoit offrir sous peu un nouveau certi- ficat d’études supérieures à distance, par l’intermédiaire de la Concordia University College of Alberta, ce qui facilitera l’accès des professionnels de partout au pays au
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