1. promotion de la reconnaissance des ac- quis et engagement à cet égard; 2. résultats obtenus et potentiel de dével- oppement lié à la nature du travail; 3. détermination des avantages durables, réels ou potentiels du projet réalisé dans le domaine de la pratique.
Lorsque débuta ce projet d’évaluation fondé sur les compétences, l’ACCP avait tourné son regard vers des questions de justice sociale, l’appui aux ordres professionnels et la protection du public contre des préju- dices potentiels. Nos visées restent les mêmes. À présent, ce qui a changé, c’est le discernement de la part des autres. D’autres professions ont reconnu notre vision; notre horizon leur est devenu visible.
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Les deux pieds fermement plantés au sol, je fais constamment le point sur ce qui constitue ou non l’horizon de l’ACCP. Je remarque que l’ACCP compte de nombreux collègues partout au pays et autour du monde qui nous aident dorénavant à mieux discerner. Notre identité en tant que porte- parole national du counseling au Canada et les horizons que nous embrassons sont en partie le résultat de nos propres efforts de construction et en partie des efforts con- joints déployés avec ceux qui cheminent à nos côtés. De l’autre côté de l’Atlantique, là où le ciel et la mer se fondent d’une manière fort différente, le British Journal of Guidance and Counselling a reconnu l’horizon canadien et a sollicité un article sur le statut réglementaire de la profession de counseling et de psychothérapie dans notre pays. Dans le volume 41, numéro 1 du Journal en 2013, on trouve un article de Martin, Shepard, Turcotte et Matte qui fournit un aperçu de nos horizons réglemen- taires et des activités de l’ACCP. Toujours au R.-U., le rédacteur en chef de Therapy Today, publication de la British Association for Counselling and Psychotherapy (BACP), a sollicité un article sur l’ACCP et le paysage de notre profession. L’article est paru en janvier 2013.
J’imagine l’allure que pourrait prendre l’horizon aux yeux des étudiants qui font leurs débuts dans la profession. Le premier Congrès de recherche de l’ACCP, organisé en partenariat avec l’Université d’Ottawa, doit se tenir les 16 et 17 février 2013. Le programme est stimulant, varié, bilingue et
VOL. 45 NO. 1 | WINTER 2013
comprend des conférences, des présenta- tions par affiches, des exposés uniques et des symposiums. L’avenir de notre profes- sion repose sur une recherche saine et un engagement de la part des étudiants, men- tors, superviseurs, instructeurs, enseignants, chercheurs et autres professionnels à part- ager leurs travaux et à former autrui. Le Congrès de recherche à Ottawa, le Congrès de recherche en psychologie du counseling à Vancouver et le Congrès annuel de l’ACCP en mai sont autant d’occasions pour nous tous de contempler l’horizon de notre pro- fession sous l’angle du recoupement des données probantes issues de la recherche et de celles issues de la pratique. Je vous encourage à participer à ces trois congrès, qui sont promis à un avenir très lumineux et qui offrent l’avantage d’une collégialité stellaire.
Nous avons de nombreux points de re- coupement à l’ACCP : une révision à venir du Manuel des cas de déontologie, un docu- ment didactique de supervision pour ap- puyer notre manuel 2012 de supervision, des révisions de nos règlements généraux pour qu’ils se conforment à la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif, un réexamen de notre programme de certification, les préparatifs du congrès national annuel (à Halifax cette année) et du congrès conjoint avec l’International Association for Counselling (IAC) en 2014, des actions liées à notre initiative nordique, du travail de collaboration avec les ordres professionnels au Canada et avec nos parte- naires nationaux du domaine de la santé mentale, et bien d’autres. Avec son effectif de plus de 4600 membres, l’ACCP est dy- namique et active dans plusieurs dossiers qui forment notre horizon.
Je reconnais à présent que l’horizon est éphémère, n’étant que la ligne qui divise toutes les orientations visibles en deux catégories : celles qui recoupent la surface de la Terre, et celles qui ne la recoupent pas. Et je me rends compte que cette ligne se dé- placera constamment à mesure que change mon point d’observation. Mais lorsque je considère l’horizon comme une métaphore, je commence à me rendre compte que le fait de scruter l’horizon équivaut à fixer des objectifs et à reconnaître ce qui est réel et ce qui ne l’est pas dans la gamme des possibilités qui s’offrent à l’ACCP. Et
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