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Enfin sur un terrain stable


Khadija Khatum sait ce que c’est que de vivre un glissement de terrain.


En juin 2018, en plein milieu de la saison des moussons au Bangladesh, Khadija et sa famille ont perdu leur abri suite à un glissement de terrain soudain. Bien qu’aucun membre de sa famille (sa mère âgée de 60 ans, sa fille Nur Kalima de 10 ans et son fils Saiful de 4 ans) n’ait été blessé, ils ont perdu l’essentiel du peu qu’ils possédaient dans des torrents d’eau et de boue. Des familles de compatriotes réfugiés rohingyas habitant à proximité les ont vite recueillis.


C’était la deuxième fois en moins de deux ans qu’ils perdaient leur maison. La famille faisait partie des centaines de milliers de Rohingyas forcés de fuir le Myanmar face au déferlement de violence.


« On a mis 14 jours pour arriver dans un endroit sûr, ici au Bangladesh », dit Khadija.


« Partout, il y avait des passages à tabac, des fusillades et des incendies. Nous avons marché sans cesse. Ensuite, nous avons traversé la rivière sur un radeau en bambou. »


Quand nous sommes arrivés dans ce camp, après un long voyage, il y avait de la nourriture, des abris et d’autres aides », continue-t-elle. « C’était quelque chose d’inimaginable.


Comme au moment de leur arrivée à Kutupalong, le HCR est là pour la famille de Khadija. À travers ces moments difficiles, notre personnel était resté en contact régulier avec Khadija et d’autres personnes victimes des glissements de terrain. Un jour, elle reçoit une bonne nouvelle : le HCR avait construit un nouvel abri pour sa famille, dans une zone sécurisée et nivelée du campement, et ils allaient être relocalisés.


Lorsqu’est arrivé le jour du déménagement, la famille de Khadija a eu beaucoup d’aide : 10 bénévoles l’ont aidée à porter ce qui lui restait d’objets personnels et un véhicule a permis de transporter sa mère qui a du mal à marcher de longues distances.


« Lorsque nous sommes arrivés sur la colline, mes enfants n’avaient pas d’endroit pour jouer », dit-elle. « Ici, il y a plus de possibilités, et ils peuvent se faire de nouveaux amis. »


« Ici, nous pouvons courir et jouer en toute liberté », renchérit la petite Nur Kalima âgée de 10 ans. « Ici, nous partageons des moments de joie. »


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Un lieu de partage


Sharmin Ara n’a jamais eu la chance d’aller à l’école au Myanmar. Aujourd’hui, avec l’aide du HCR, elle a enfin trouvé un endroit où elle peut apprendre et partager avec d’autres jeunes femmes réfugiées rohingyas.


Cet endroit est un espace de couleurs vives, réservé uniquement aux filles, appelé « Le club du jardin de rêve des adolescentes ». 45 jeunes femmes entre 15 et 24 ans s’y réunissent quotidiennement pour apprendre les rudiments de la vie courante, la santé féminine et comment se protéger soi-même, tout en s’enrichissant mutuellement.


Tout cela est nouveau pour Sharmin, âgée de 18 ans.


« Au Myanmar, nous ne pouvions pas aller à l’école. À cause du danger, je ne pouvais même pas sortir pour rencontrer mes ami(e)s », a-t-elle expliqué. « Maintenant, je suis libre, et je peux partager mes sentiments. »


Compte tenu de tout ce qu’elle a enduré, le partage est une activité essentielle.


Sharmin a fui le Myanmar il y a 11 mois lorsque son village, Shikderpara, fut attaqué. Sa mère a péri en route. Sharmin a finalement trouvé la sécurité au Bangladesh après une semaine pénible de marche. Elle est arrivée au campement de Kutupalong avec son père et ses deux sœurs.


Alors quel’ acquisition des rudiments de la vie courante au club des adolescentes incite Sharmin à apprendre un métier, elle aide des jeunes femmes à élargir leurs horizons tous les jours. En tant que co-facilitateur du club, le HCR l’a spécialement formée pour coordonner des activités visant à valoriser l’expression des jeunes femmes par l’art, le jeu et le récit.


« Je suis fière d’être là », dit-elle. « Dans cet espace, les filles peuvent partager leurs émotions, leurs réflexions et leurs rêves. »


Pour en savoir plus sur le travail du HCR avec les réfugiés rohingyas et comment nous aider, merci de visiter unhcr.ca/fr


Le périple fut long et horrible. Nous devions marcher jour et nuit », expliquait-elle.


« Le long du chemin, nous nous abritions sous des arbres et, quand nous le pouvions, chez des villageois qui acceptaient de nous aider. »


Arrivée à la rivière Naf, la frontière entre le Myanmar et le sud-est du Bangladesh, la famille de Shatara a dû payer l’équivalent d’environ US$60 pour une traversée à bord d’un radeau de fortune. Peu après leur débarquement au Bangladesh, on les a dirigé vers le centre de transit du HCR en les informant sur le soutien qu’ils pouvaient y trouver.


« À notre arrivée, nous avons reçu de la nourriture et de l’eau, ainsi que des soins médicaux » dit Shatara. « Ensuite, on nous a donné un abri temporaire. »


Le HCR relocalisera sa famille dans un abri plus durable. Pour l’instant, Shatar dit qu’elle et sa famille se sentent en sécurité. Elle est particulièrement reconnaissante pour l’aide qu’elle reçoit pour sa petite fille encore en bas âge.


Shatara fait partie d’un groupe de mamans à qui on apprend l’allaitement, l’hygiène, la nutrition et des activités ludiques. Elle reçoit également des aliments thérapeutiques pour son bébé qui souffre de malnutrition suite à leur périple atroce pour fuir le Myanmar.


« Le centre de conseil ici m’a montré comment garder mon bébé content et en bonne santé », explique Shatara. « Ce sont vraiment de bons conseils. Je n’avais jamais reçu une telle aide auparavant. »


Un havre de paix


L’angoisse de fuir son chez-soi au Myanmar et la peur du lendemain sont encore présents pour Shatara Begum.


Alors que le flux des réfugiés rohingyas a considérablement diminué depuis début 2018, près de 12,000 personnes sont arrivées ici depuis janvier. Shatara, son mari, sa mère, sa belle-mère et sa fille de 14 mois, en font partie.


Il a fallu à Shatara et sa famille cinq jours pour arriver dans un lieu sûr, après avoir traversé des régions montagneuses sous les pluies et les vents déchaînés de la mousson.


Un humanitaire en action


Dr. Amany Sadek, 35 ans, est un agente de santé publique qui travaille pour le HCR. Pendant les neuf derniers mois, elle a travaillé avec les réfugiés rohingyas dans des campements près de Cox’s Bazar, au Bangladesh. Nous nous sommes récemment entretenus avec elle à propos de son expérience.


Qu’a accompli l’équipe sanitaire du HCR avec les réfugiés rohingyas durant l’année écoulée?


Il y a un an, il n’y avait que quatre unités sanitaires dans les camps de réfugiés de Kutupalong et Nayapara. Aujourd’hui, on compte dans l’intégralité des camps, 22 établissements de soins de santé sous la tutelle du HCR, dont des unités de soins de santé primaires, des établissements pour des patients hospitalisés, des unités d’accouchement et des espaces réservés aux femmes. De plus, nous avons établi un réseau étendu d’ambulances pour assurer le transport de patients gravement malades ou nécessitant des soins de santé secondaires à l’extérieur des camps.


Y-a-t-il une histoire particulière d’un(e) réfugié(e) rohingya qui vous a marquée?


Une fois, lorsque je faisais un sondage sur la santé dans les ménages, une femme réfugiée rohingya d’un certain âge m’a invitée dans son abri. Elle nous montrait du doigt, se désignait et montrait le ciel. Ses voisins l’ont aidée à traduire ses propos et voici ce qu’elle a dit : « Dieu vous a envoyé pour sauver nos vies et prendre soin de nous… nous vous aimons tous beaucoup. »


Quels sont les autres besoins courants des réfugiés rohingyas?


Depuis longtemps, les réfugiés rohingyas ont été privés de leurs droits humains les plus élémentaires et de leurs besoins fondamentaux : l’accès aux soins de santé, à l’éducation et la sécurité. À présent que le Bangladesh leur fournit un lieu sûr pour vivre, c’est une grande opportunité pour l’humanité de leur venir en aide et de les soutenir, de leur montrer un peu de gentillesse en leur offrant un avenir meilleur et plus sain pour leurs enfants, leurs mères et leurs personnes âgées… en somme, pour tous les réfugiés rohingyas. R


UNHCR.ca/fr


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