Tarek Riman est à Cruz de Ferro, Santa Colomba de Somoza, Province de Leon, en Espagne, le 5 avril 2016. Cette étape faisait partie de son pèlerinage à vélo du Camino de Santiago, documenté dans son nouveau livre “The Camino Within.”
Pédaler avec un objectif
Un pèlerinage de 1,600 kilomètres a mené Tarek Riman dans un cheminement d’auto-découverte, pour aboutir au soutien des réfugiés.
Par Lauren La Rose
Tarek Riman travaillait dans une agence de marketing digital et sa vie professionnelle était sur la bonne voie. Pourtant tout le reste semblait faire fausse route.
« Je sentais que ma vie n’était pas complètement en adéquation avec ma destinée. J’ai décidé de vendre tout ce que je possédais, me débarrasser de tout… et simplement partir. »
Remorquant son vélo, il est parti en France pour faire le pèlerinage épique du Camino de Santiago, un chemin historiquement long dans la campagne espagnole. Il avait complété le périple en 2016 et 2017, totalisant 1,600 kilomètres. Riman a documenté son voyage dans un nouveau livre The Camino Within (Le Cheminement intérieur).
Riman a décrit son expérience comme étant à la fois « libératrice » et « transformatrice. » Il se souvient de la chaleur et de la générosité des gens, notamment de ceux qui lui ont offert à boire et à manger le long du chemin.
« Ce qui nous rend humain est de nous aider les uns les autres, et c’est en somme ce qui m’a inspiré à aider autant que possible », dit Riman, fondateur de Cap. TaiM, une agence à service complet de marketing digital, et
MontrealTips.com, un blog qui soutient des idées, des entrepreneurs, des start-ups, des entreprises, des causes et des talents locaux.
Les bénéfices des premières 200 copies vendues de The Camino Within seront versés au HCR.
D’origine libanaise, Riman déclare qu’il se sent profondément connecté à la détresse des réfugiés, se préoccupant particulièrement de leur lutte pour la survie et la sécurité.
« J’ai réalisé que j’avais le choix de partir. J’avais le choix de laisser tout derrière moi », raconte Riman de son pèlerinage. « Mais beaucoup de réfugiés n’ont pas le choix de quitter leurs chez-soi. Ils n’ont pas d’autres choix que de voyager des milliers de kilomètres dans la souffrance. »
Ce que Riman considère comme « la haute transparence » de l’organisation a été déterminant dans sa motivation de donner au HCR.
« Je connais le niveau d’authenticité élevé du HCR, c’est ce qui me met à l’aise », dit-il. « C’est ce qui ouvre des portes au final, cette confiance là.
Je pense que la seule chose que les réfugiés conservent quand ils quittent là où ils sont, c’est leur foi. Leur foi en une vie meilleure, leur foi dans la construction d’une vie plus sûre pour leurs enfants, et leur foi en nous, leurs semblables humains, et en notre bienveillance pour les aider. » R
Suivez le chemin tracé par Tarek et de nombreux autres de nos sympathisants en nous contactant à
donorcare@unhcr.ca
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Tarek Riman
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