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(À gauche) Ayman Gharaibeh discute avec des personnes déplacées à Dar Sa’ad à Aden, au Yémen. (À droite) Ayman Gharaibeh apporte de l’aide à un afflux de réfugiés fuyant la Libye à la frontière de la Tunisie en février 2011.


Insatisfait de son emploi dans une banque à Amman, en Jordanie, Ayman Gharaibeh alors âgé de 25 ans a accepté un contrat d’un mois avec le HCR au Koweït, où il a été déployé dans le milieu du désert dans le cadre de sa première mission humanitaire. « Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais », nous dit Ayman.


Plus de 25 ans plus tard, cette décision spontanée s’est révélée être le commencement d’une longue carrière, qui a abouti à son poste actuel de représentant du HCR au Yémen.


Bien qu’il travaille maintenant à Sana’a, le travail d’Ayman l’a fait voyager dans le monde entier, notamment en Irak, en Syrie, en Afghanistan, au Sri Lanka et en Bosnie.


Au Yémen, Ayman et le reste de son équipe de terrain du HCR font face à d’énormes défis. « En un jour seulement, il peut y avoir 62 bombardements à Sana’a. Nous pouvons avoir jusqu’à 5 000 cas de choléra par jour. »


Bien que la pression d’aider autant de personnes puisse être immense, il reste engagé à faire tout ce qu’il peut pour aider les personnes à la recherche de la sécurité. « Nous faisons face à un défi tellement grand que nous nous demandons parfois, mais que faisons-nous ici? » dit-il.


« Mais cela change du tout au tout lorsque vous êtes plus près des gens et que vous voyez que vous faites réellement une différence dans leur vie. »


Bien que le rôle d’organisations comme le HCR soit important, Ayman reconnaît également la force et la


©UNHCR/Alexis Duclos persévérance des réfugiés avec lesquels il travaille.


« Nous disons souvent que ce que l’humanitarisme et les humanitaires font sauve des vies. Mais je ne crois pas que cela rende justice aux gens que nous servons. Les réfugiés ont survécu parce qu’ils savent comment survivre; les gens sont sauvés par leur propre résilience, c’est comme ça que le Yémen survit actuellement. »


Il est toujours difficile de laisser un lieu d’affectation pour un autre nous dit Ayman, mais les besoins des réfugiés augmentent de jour en jour partout dans le monde.


Le fait d’être témoin de la résilience face aux immenses difficultés et à la souffrance, l’aide à réaliser l’importance de continuer son travail.


« Les meilleurs jours sont ceux où je discute en personne avec les gens desservis par cette organisation », explique- t-il. « C’est ce qui donne réellement de la motivation; nous travaillons avec des gens qui n’abandonnent pas, alors pourquoi le ferions-nous? »


«


Depuis le 1er mars, Ayman Gharaibeh occupe un nouveau poste en tant que représentant du HCR en Irak.


Pour savoir comment vous pouvez aider les yéménites dans le besoin, consultez le site web unhcr.ca/yemen


24 millions de personnes dans le besoin au Yémen


Le Yémen en chiffres


3,9 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du Yémen au cours des trois dernières années


81 % des personnes déplacées internes l’ont été pendant plus d’un an UNHCR.ca UNHCRCanada UNHCRCanada | 7


©UNHCR/Mohammed Abdo


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