Dans le camp de réfugiés de Nayapara, Zahida, 23 ans, espère utiliser ses nouvelles compétences et ses économies pour s’acheter sa propre machine à coudre.
Coudre de nouvelles vies au Bangladesh
C’est le début de la journée de travail dans le camp de réfugiés de Nayapara au Bangladesh, et un groupe de réfugiées rohingyas travaillent pour produire certains des articles formant les trousses d’hygiène féminine du HCR.
Les trousses sont distribuées deux fois par année aux réfugiées en âge de procréer, et comprennent des sous-vêtements, des serviettes hygiéniques en tissu lavables et d’autres articles essentiels.
« Je ne savais pas du tout coudre avant », affirme Anwara Begum, 31 ans, mère célibataire qui a fui les violences au Myanmar au début des années 1990. « Mon mari venait de me quitter et j’élevais seule ma petite fille encore bébé. Elle a maintenant cinq ans. Ce projet m’a beaucoup aidé. »
Depuis le lancement du projet en 2011, des centaines de femmes en ont profité. Chaque femme qui s’inscrit au programme reçoit une formation de trois mois, suivie par un stage de trois mois en milieu de travail.
Le partenaire du HCR, Technical Assistance inc., est l’une des nombreuses organisations qui aident les femmes à améliorer leur situation économique grâce à un emploi sécuritaire qui leur permet de reprendre le contrôle de leur vie.
En plus d’apprendre à coudre et d’utiliser les produits qu’elles fabriquent, de nombreuses femmes réussissent à économiser suffisamment d’argent pour acheter leur propre machine à coudre qui leur permet de travailler à la maison une fois le projet achevé.
Durant leur travail, et en fonction de leur production, les femmes peuvent toucher jusqu’à 6 000 takas (environ 95 $), une somme suffisante pour les aider à créer une entreprise.
« Ce travail me permet de gagner de l’argent et de me prendre en charge », indique Nasima Aktar, 20 ans, qui est née dans le camp de réfugiés de Nayapara. « Je me sens très bien et je suis fière de travailler ici. »
Laila Arjuman Banu, une associée en mobilisation communautaire chez Technical Assistance inc. raconte que la génération d’un revenu et le développement des compétences sont importants, mais que le programme a également aidé les femmes à développer leur confiance et à avoir plus de contrôle sur leur vie.
« Avant, il n’y a avait pas de possibilités comme celle-ci pour les femmes », affirme-t- elle. « Maintenant, elles n’ont plus à passer tout leur temps à la maison; elles peuvent suivre une formation et toucher un revenu. Elles sont fières de leurs réalisations. »
Soixante pour cent des foyers de réfugiés rohingyas sont dirigés par une mère célibataire. Plus de 75 % des réfugiés du Bangladesh sont des femmes et des enfants. Avec le soutien du HCR, les femmes commencent une nouvelle vie et peuvent espérer un avenir meilleur.
Vos dons au travail
Depuis l’afflux de centaines de milliers de réfugiés rohingyas en 2017, le HCR continue d’appuyer les personnes qui cherchent la sécurité au Bangladesh.
En 2018, grâce à des dons opportuns, le HCR a été capable d’aider à protéger les réfugiés rohingyas vulnérables à la période de la mousson au Bangladesh. Notre équipe a distribué plus de 91 000 trousses d’abri et près de 85 000 trousses de survie avant mousson.
Nous avons aussi abordé les besoins de santé et d’hygiène liés au climat, en construisant 958 latrines et 112 points d’eau pour les réfugiés rohingyas qui ont été relocalisés des camps à haut risque d’inondation et de glissements de terrain.
Toutefois, il faut en faire plus et il faudra un soutien continu pour fournir des services essentiels aux 1,3 million de réfugiés du Bangladesh qui ont besoin d’aide humanitaire.
«
Pour savoir comment vous pouvez aider les réfugiés rohingyas, consultez le site web
unhcr.ca/bangladesh
22 |
©UNHCR/Andrew McConnell
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28
