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LETTRE DU REPRÉSENTANT


Rhétorique et résilience


Pendant que j’écris ceci, John Smith, fils du défunt activiste Harry Leslie Smith, qui avait été présenté dans l’édition automne 2018 du Magazine du HCR Canada, est en route pour visiter les « caravanes » de demandeurs d’asile à Tijuana, au Mexique. Depuis 2009, nous alertons le monde au sujet des enfants et des femmes qui fuient les gangs criminels du Guatemala, du Salvador et du Honduras, afin de trouver la sécurité au Mexique et aux États-Unis.


Comme vous le lirez dans l’histoire de John (p.14), ces gens du nord de l’Amérique centrale, comme les 25,4 millions de réfugiés dans le monde, ne souhaitent qu’une seule chose : survivre.


Il est important de rappeler que la plus grande partie de la rhétorique portant sur les demandeurs d’asile affirme qu’ils quittent leur pays seulement pour chercher une meilleure situation économique. Les faits, quant à eux, nous disent une tout autre histoire.


L’année dernière, j’ai visité un refuge à Mexico hébergeant certains réfugiés du nord de l’Amérique centrale. Ce groupe comptait plusieurs membres de la communauté LGBTQ, notamment de nombreuses femmes trans. Ces gens ont tous été forcés de partir en raison de la persécution et des violences mettant leur vie en danger.


Les réfugiés ne souhaitent qu’une seule chose : survivre


Jean-Nicolas Beuze Représentant du HCR au Canada


À peu près au même moment, le HCR a discuté avec des femmes au Salvador, en Honduras et au Guatemala, et a découvert que 85 % d’entre elles vivent dans des quartiers contrôlés par des gangs criminels violents. Elles ont d’abord recherché une protection locale, et elles ont quitté leur pays lorsque les autorités n’ont pas pu les protéger. Elles n’avaient pas le choix.


Dans la présente édition, nous présentons un portrait de la situation actuelle à la frontière mexicaine (p.10), où le désespoir et l’espoir coexistent dans des abris et des camps temporaires. Nous vous racontons comment le HCR aide à faire face à cette situation.


Nous vous emmenons également au Yémen (p.4), où après des années de conflit, le pays est au bord de la catastrophe humanitaire. Malgré le fait que des millions de gens, dont beaucoup d’enfants, sont au bord de la famine, cette situation d’urgence ne reçoit pas l’attention et les fonds nécessaires. Ayman Gharaibeh, notre représentant du HCR au Yémen, raconte la motivation et l’inspiration que lui apporte la résilience des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du Yémen.


Cette résilience, Annette Riziki, 22 ans, (p.8), n’en manque pas. Elle et sa famille sont arrivées à Winnipeg en 2011 en tant que réfugiés de la République démocratique du Congo. Elle est maintenant boursière Rhodes, et aspire à changer le discours sur les réfugiés en obtenant sa maîtrise en immigration forcée et études des réfugiés de l’Université d’Oxford.


Comme toujours, merci pour votre intérêt. Je me réjouis chaque fois que je parle à nos amis du HCR et à nos partisans qui comprennent l’importance de changer et d’approfondir le discours sur les réfugiés. Grâce à votre soutien moral et financier, nous pouvons continuer à aider les réfugiés du monde entier dans leur lutte pour survivre.


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©UNHCR/David Azia


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