Figure 24 : Distribution et migration de la Pipistrelle de Nathusius.
Menaces pesant sur les voies de migration La principale menace pesant sur les pipistrelles de Nathusius est
la perte d’habitats du fait des pratiques forestières qui ne tiennent pas compte des besoins des chauves-souris. L’abattage des arbres pourvus de cavités, notamment dans les régions boisées riveraines, et le drainage des zones humides peuvent affecter les populations reproductrices et hivernantes. La disponibilité de perchoirs appropriés le long des voies de migration est également vitale pour l’espèce. La Pipistrelle de Nathusius est de plus en plus souvent confrontée à une nouvelle menace : les éoliennes. Les chauves- souris sont connues pour y être particulièrement sensibles. Elles peuvent être mortellement blessées si elles entrent dans la zone de pression induite par la rotation des pales de l’éolienne, souffrant d’un affaissement des poumons et des autres organes internes appelé barotraumatisme. Le développement croissant de parcs éoliens le long des voies de migration dans les régions côtières, dans les aires d’accouplement et dans les zones humides où les pipistrelles hibernent a révélé une forte mortalité due aux collisions avec les éoliennes ou au barotraumatisme. Les chauves-souris
s’avèrent être attirées par les éoliennes tournant à de faibles vitesses de vent, probablement à cause des insectes qui s’agglutinent au- dessus de l’éolienne et dont se nourrissent les chauves-souris. Au cours des dernières décennies, de nombreux parcs éoliens ont été construits sur terre et en mer le long des itinéraires de migration, mais on ignore encore l’ampleur de leur impact sur les populations des pipistrelles de Nathusius.
Possibilités de réseaux écologiques Pour protéger la Pipistrelle de Nathusius, la conservation et l’amé-
lioration des zones humides et des forêts humides comprenant de vieux arbres est essentielle afin de permettre aux chauves-souris de chercher leur nourriture et de s’accoupler le long de leurs voies de migration. La construction d’éoliennes devrait être interdite dans ces habitats ou leur utilisation devrait être réduite durant la nuit ou pendant la période de migration. L’utilisation de vitesses d’activation plus élevées, c’est-à-dire la vitesse minimum à laquelle l’éolienne génère de l’énergie utilisable, devrait être aussi prise en considération dans les régions où les chauves-souris menacées sont présentes.
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