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Que sont les réseaux écologiques ?


Les réseaux écologiques relient des écosystèmes et des populations d’espèces menacés par la fragmentation de leurs habitats, facilitant l’échange entre les différentes populations et améliorant ainsi les chances de survie des espèces en danger (CBD, 2006). Les espèces migratrices représentent peut-être les éléments écologiques les plus vulnérables de la planète puisqu’elles dépendent entièrement d’un réseau d’écosystèmes qui fonctionne bien pour se ravitailler, se reproduire et survivre à chaque halte où elles s’arrêtent, et d’un voyage sans entrave. À l’image de nos systèmes modernes de trans- port, tels qu’aéroports, ports et routes, qui ne pourraient pas exister sans accords internationaux et sans capacité de ravitaillement dans différents pays, ces espèces ne peuvent pas survivre sans ce même type d’accords.


La transformation des habitats est l’une des principales causes de changements intervenant au sein de la biodiversité et elle signifie la rupture des fonctions et services d’un écosystème.


Les écosystèmes étant par nature complexes, incluant d’innom- brables interactions, l’analyse des réseaux écologiques consti- tue une approche plus pertinente permettant de comprendre les impacts des pertes et des fragmentations d’habitats (Gonzalez et col., 2011). En effet, la compréhension des effets à l’échelle paysagère fournit peut-être une façon plus simple, tout en étant plus holistique, pour comprendre et percevoir les menaces constituées par la fragmentation. Reconnaître les réseaux éco- logiques et la façon dont leur perturbation peut impacter les populations d’espèces migratrices est essentiel pour la survie de ces espèces et pour stimuler la coopération internationale.


Vous trouverez ci-dessous une vue d’ensemble des pressions mondiales s’exerçant sur la biodiversité, ainsi que la description de plusieurs exemples critiques sur la façon dont la collaboration internationale est cruciale pour certaines espèces migratrices, et dont son échec peut mettre en péril ces populations (Fig. 3a-c).


Figure 2 : Configuration spatiale d’un réseau écologique, montrant comment les diverses ressources sont reliées dans le paysage.


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