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et déplacements Des millions de personnes forcées de quitter leur foyer suite à l’intensification de la crise mondiale


Par Hannah Scott


Il y a 20 ans, l’île de Kutubdia dans le district de Cox’s Bazar au Bangladesh possédait des terres fertiles où les fermiers pouvaient faire pousser du riz. Désormais, avec les effets des changements climatiques, la seule chose qu’on peut y récolter est du sel.


Jafar Alam, un maître-saunier bangladais, peine à gagner sa vie et craint d’être forcé de partir. Avec l’augmentation du niveau de la mer, cette terre dont il a hérité de son père, s’est entièrement gorgée de sel et est devenue impropre à toute culture végétale.


Au Bangladesh, autant la population hôte que les réfugiés rohingyas qui ont fui le Myanmar voient leurs conditions de vie s’aggraver à cause des changements climatiques. Kutubdia pourrait être complètement engloutie par la mer d’ici 25 ans, et plus de 10 millions d’habitants de la population hôte pourraient être affectés ainsi qu’un grand nombre de réfugiés qui seront de nouveau déplacés.


« Bien que les changements climatiques n’épargneront personne dans le monde, y compris au Canada, on ne peut ignorer le fait que les réfugiés et les personnes déplacées sont les plus exposés à leurs répercussions », déclare Andrew Harper, Conseiller spécial du HCR pour l’action climatique.


Les changements climatiques constituent une menace


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supplémentaire pour ceux qui ont déjà été forcés de fuir un conflit, la pauvreté ou la persécution. Plus de six millions de réfugiés se sont installés dans des pays comptant parmi les moins développés de la planète, des pays hautement vulnérables aux effets des changements climatiques.


Des recherches menées par le Forum économique mondial ont montré que le climat de la Terre change à une vitesse qui dépasse la plupart des prédictions des climatologues. À l’heure actuelle, notre planète se réchauffe de 0,2 degrés Celsius tous les 10 ans. Ces perturbations environnementales sont à l’origine de catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et intenses, telles que les ouragans qui ont frappé le Sud de l’Afrique et les Caraïbes, les sécheresses qui se sont abattues sur l’Afghanistan, et le cyclone tropical Gita qui a été le plus puissant et le plus dévastateur de l’île de Tonga depuis ses origines historiques.


Les changements climatiques peuvent représenter la première cause de déplacement suite à une catastrophe naturelle. Et leurs conséquences peuvent venir s’ajouter à la liste déjà consternante de facteurs responsables des exodes de population.


« Les déplacements forcés peuvent eux-mêmes représenter des sources de tension potentielles et de conflit


Changements climatiques Jafar récolte du sel dans le district de Cox’s Bazar, au Bangladesh.


si la population peine à avoir accès aux ressources naturelles, aux droits fonciers, à la nourriture et à l’eau, des problèmes exacerbés par les répercussions négatives des changements climatiques », explique Andrew Harper.


« Les personnes déplacées pour des motifs autres que des catastrophes naturelles résident souvent dans les endroits les plus exposés aux changements climatiques et peuvent par conséquent être contraintes à un second déplacement. »


Barwako Abdi et sa famille ont été déplacés deux fois à cause de la sécheresse : une fois en 2011 lorsqu’ils ont dû fuir vers la Somalie et à nouveau en 2019 où ils ont trouvé refuge en Éthiopie.


« La sécheresse est interminable. Je suis partie pour mes enfants. Exploiter une ferme pendant un épisode de sécheresse est toujours difficile. Mes enfants ont grandi dans la misère », explique Barwako.


Lorsque le cyclone tropical Idai s’est abattu sur le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi en mars 2019, il a fait près de 1300 victimes et endommagé les foyers de millions de familles dans ces trois pays d’Afrique. Le cyclone a provoqué d’importantes inondations, et des centaines de milliers de personnes ont été sinistrées en Afrique. De nombreux réfugiés ont été déplacés pour la seconde fois.


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