Zakeyeh devant chez elle en Jordanie.
subvenir à leurs besoins fondamentaux. Souvent, ces difficultés financières mettent en péril les réfugiés, et engendrent un cercle vicieux qui les fragilise encore davantage et les oblige à faire des choix difficiles, comme de sauter des repas ou de retirer leurs enfants de l’école.
Grâce à l’aide financière que reçoit la famille, Zakeyeh dit que ses jeunes frères et sœurs, Noha, 13 ans, et Ali, 11 ans, peuvent continuer d’aller à l’école. Contrairement à d’autres, ils ne sont pas forcés d’aller travailler ni de subvenir aux besoins de leur famille, une chance que Zakeyeh elle- même n’a pas eue.
Arrivée en Jordanie en 2012 à l’âge de 10 ans, Zakeyeh a passé la plus grande partie de sa vie ici à s’occuper de Mohammad, de sa mère qui souffre aussi de problèmes de santé et de ses quatre plus jeunes frères et sœurs. Lorsqu’elle parle de son quotidien, elle est à la fois concentrée et pragmatique.
« Dès que je me réveille, je prépare le petit-déjeuner pour mes frères et sœurs, je les réveille et m’assure qu’ils
s’habillent. Ensuite, je vais voir si mon frère a besoin de quelque chose. Je fais la cuisine et j’aide ma famille à la maison », dit-elle. « J’essaie de voir ce dont ma mère a besoin et je lui donne un coup de main. Je suis heureuse de faire partie des aînés. »
Pourtant, elle se souvient avec tristesse et nostalgie de la vie qu’elle a dû quitter en Syrie.
« Je me souviens à quel point notre vie était différente. J’allais souvent jouer et passer du temps avec mes cousins. Pour moi, la vie était beaucoup plus agréable », se souvient Zakeyeh. « J’ai encore des cousins en Syrie. Je prends toujours de leurs nouvelles. Je leur demande si nous leur manquons. Mon enfance me manque. »
Ressentant de la nostalgie pour sa vie passée et malgré les responsabilités qu’elle doit assumer dans sa vie actuelle, elle continue de rêver à un avenir meilleur.
« J’aimerais faire des études », dit Zakeyeh. « J’aimerais être enseignante, pour pouvoir parler de la vie à mes élèves. »
« Quatre façons dont l’aide en espèces assiste les réfugiés Protection
Un tiers de l’aide en espèces du HCR est destiné à répondre à des objectifs de protection spécifiques, comme ceux relatifs aux besoins urgents des réfugiés et d’autres personnes relevant de la compétence du HCR. Dans des pays comme l’Équateur, la République démocratique du Congo (RDC), le Maroc et le Liban, des survivants et des personnes exposées à la violence sexuelle et sexiste ont bénéficié d’une aide en espèces, ainsi que de conseils et d’un soutien pour améliorer leurs moyens de subsistance.
Éducation Les réfugiés ont souligné que la possibilité de payer eux-mêmes les frais scolaires et les enseignants a considérablement amélioré leur statut au sein de la communauté et leur influence dans l’éducation de leurs enfants.
Abris
À Kakuma, dans le nord-ouest du Kenya, les réfugiés construisent leurs abris permanents pour un coût inférieur de 11 à 14 pour cent par rapport à celui des agences gouvernementales ou des ONG.
Besoins fondamentaux d’urgence
De plus en plus, les subventions en espèces pour les services de première nécessité comprennent des allocations dédiées aux abris. C’est notamment le cas au Niger, où grâce à des transferts financiers mobiles, le HCR a pu aider les personnes déplacées difficiles d’accès.
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©UNHCR/Hannah Maule-ffinch
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