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L’Oie naine (Anser erythropus) STATUT CMS Annexe I & II INSTRUMENT(S) CMS Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA)


L’Oie naine, espèce mondialement menacée, est un migrant paléarctique se reproduisant de manière discontinue dans les toundras couvertes de forêts et d’arbustes et dans les zones montagneuses humides arbustives s’étendant de la Fennoscandie jusqu’à l’extrême-est de la Russie. L’espèce a connu un déclin rapide depuis les années 1950, ayant conduit à une fragmentation de son aire de reproduction. De nombreux sites clés de transit et d’hivernage restent encore inconnus. Il reste à l’heure actuelle trois sous-populations vivant à l’état sauvage, dont deux sous- populations du Paléarctique occidental (Fennoscandie et sous-population occidentale principale) continuent à décliner. La sous-population orientale principale est estimée à présent stable. De plus, une petite population qui migre aux Pays-Bas a été complétée/réintroduite en Suède sur la base d’une voie migratoire modifiée par l’homme.


Menaces pesant sur les voies de migration En dépit d’une protection légale dans presque tous les États


de l’aire de répartition, la chasse accidentelle et illégale est considérée comme la principale menace pesant sur l’Oie naine, et ceci notamment le long de la voie de migration de la population occidentale principale. Mais la chasse est également considérée comme la plus grande menace dans les aires d’hivernage du sud- est européen de la petite population de Fennoscandie. L’Oie naine est ce qu’on appelle une espèce « sosie », ce qui représente un obstacle majeur à la mise en œuvre de mesures de


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conservation efficaces visant à diminuer les impacts négatifs de la chasse. Elle ressemble en effet beaucoup à l’Oie rieuse (Anser albifrons), qui est une espèce de gibier présente dans toute son aire de répartition. Lorsqu’elles migrent ensemble, il est difficile de faire la distinction entre les deux espèces, surtout lorsqu’elles sont en vol. La perte d’habitats et la prédation constituent des menaces supplémentaires. En outre, des lacunes dans les connaissances clés, telles que les sites d’hivernage de la population occidentale principale, continuent à entraver la mise en œuvre efficace des mesures de conservation.


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