LETTRE DU REPRÉSENTANT
Les gens avant la politique
Parfois, la politique éclipse les gens. C’est ce qui se produit au Venezuela, pays aux prises avec des troubles politiques, économiques et sociaux comme il n’en a jamais connus. Nous lisons des rapports dans les médias sur les revendications contradictoires concernant la présidence, les manœuvres militaires et la corruption généralisée. Mais on ne parle pas des effets dévastateurs du conflit : une véritable crise humanitaire.
Que pouvez-vous faire lorsque l’inflation est telle que vous ne pouvez plus acheter de nourriture pour votre famille? Ou qu’il n’y a pas de médecins pour traiter vos enfants et que les hôpitaux n’ont plus de vaccins vitaux? Ou que les gangs violents rôdent dans votre quartier? Vous faites ce que quatre millions de Vénézueliens ont fait au cours des quatre dernières années : vous fuyez, en tentant désespérément de survivre.
Dans cette édition, nous partageons les réalités de la crise et les histoires souvent à briser le cœur du peuple vénézuélien (p. 14). Certaines statistiques sont choquantes et les problèmes sont profonds, mais le HCR, avec votre soutien, est sur place pour fournir des abris d’urgence et des services de santé, et pour identifier les gens qui ont besoin d’une protection supplémentaire, comme les enfants non accompagnés.
Que s’est-il passé avec les Rohingyas?
Le cas des Rohingyas, la minorité musulmane qui fuit les violences au Myanmar, constitue une autre urgence humanitaire qui a disparue du radar médiatique récemment. Deux années se sont écoulées depuis que plus de 700 000 personnes ont fui l’État de Rakhine et sont arrivées au Bangladesh, pour créer le plus grand camp de réfugiés au monde à Cox’s Bazar.
Jean-Nicolas Beuze Représentant du HCR au Canada
Nous mettons en lumière le sort de ces personnes, les défis qu’elles ont dû surmonter pour survivre à une autre mousson et ce que l’avenir leur réserve (p. 8).
Les Canadiens aident à habiliter les réfugiés
Bien qu’il n’y ait pas de crise de réfugiés au Canada, la politique peut parfois être teintée d’une rhétorique qui démonise les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants, en oubliant que les nouveaux arrivants contribuent de façon importante à notre société. Dans cette édition, nous vous parlons du projet Taylor, une incroyable initiative canadienne fondée sur une stratégie d’emploi datant de 70 ans qui visait à aider les réfugiés après la Deuxième Guerre mondiale (p. 20). Et nous vous présentons Jim Estill, un homme d’affaires qui a parrainé l’établissement de 87 familles de réfugiés (p. 10).
Est-ce que votre ville est solidaire avec les réfugiés?
Les Canadiens savent pourquoi il faut aider les réfugiés, ici et ailleurs dans le monde, et font preuve de compassion à leur égard. Je ne suis donc pas surpris que dix villes se soient jointes cette année à la campagne villes solidaires #Aveclesréfugiés du HCR. Vous pouvez lire mon article d’opinion à la page 12.
Il y a beaucoup d’autres choses à découvrir dans cette édition et j’espère que vous prendrez quelques minutes pour lire sur des gens qui ont beaucoup souffert, mais qui font preuve d’une résilience de tous les instants.
Au nom de toute l’équipe du HCR, merci beaucoup pour votre intérêt et votre soutien continu.
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©HCR/David Azia
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