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Un rêve reporté


Viviana avait 24 ans lorsqu’elle a reçu son permis de dentiste au Venezuela.


Elle a occupé plusieurs emplois pour se rendre à l’université. Elle avait un nouvel appartement et un avenir radieux devant elle.


C’était avant que l’hyperinflation ne dévaste l’économie vénézuélienne. Avant que les pénuries de nourriture, le manque de médicaments et les violences politiques ne menacent la vie de millions de personnes.


Elle vit maintenant au Brésil, rejoignant près de 168 000 Vénézuéliens qui ont fui le pays. Lorsqu’elle est arrivée à Boa Vista en 2016, elle avait économisé assez d’argent pour se payer un petit appartement. Craignant pour la sécurité de sa famille, elle est vite retournée au Venezuela pour emmener sa mère. Mais à mesure que la crise s’enlisait et que le flux de réfugiés augmentait, la situation a changé.


Incapables de trouver assez de travail pour continuer à payer le loyer, Viviana et sa mère ont été forcées de trouver refuge ailleurs.


À présent, elles vivent dans l’une des 13 installations du HCR dans le nord du Brésil. Viviana et sa mère partagent une « Refugee Housing Unit » (RHU) – un abri de 17,5 mètres carrés fait d’acier et de plastique – avec une autre femme récemment arrivée. La RHU comporte également des portes verrouillables et une moustiquaire pour la sécurité, ainsi que des lumières DEL solaires.


Dans l’installation, Viviana vit avec des centaines d’autres Vénézuéliens qui vivaient une vie assez semblable à la sienne jusqu’à tout récemment : ils étudiaient pour obtenir un diplôme universitaire. Ils travaillaient dur pour s’établir dans leur profession. Ce sont des professionnels comme elle qui ont fait le choix inimaginable de quitter leur pays dans des circonstances catastrophiques.


Il y a une différence entre cette vie et celle que Viviana avait entreprise. Elle a encore le sentiment que sa vie a été interrompue. Et elle souhaite encore qu’un jour, elle puisse poursuivre son rêve.


« Je souhaite revenir dans un Venezuela meilleur – pas le Venezuela actuel, affirme-t-elle. Je souhaite dire merci au HCR pour nous avoir aidés de différentes façons. Ce n’est pas une aide pour toujours. C’est une aide pour continuer encore un peu, pendant un moment. »


« Notre travail aide réellement les gens »


Rafael Levy est le chef de l’unité de terrain à Pacaraima, dans le nord du Brésil, région située sur la frontière avec le Venezuela. Il nous parle un peu du travail du HCR sur le terrain pour aider les Vénézuéliens qui ont fui vers cette région.


À quoi ressemble une journée typique pour vous?


À 8 h du matin, nous ouvrons le centre d’enregistrement et de documentation et nous commençons à recevoir les gens.


Nous leur fournissons de la documentation, de l’information sur le Brésil, et nous leur indiquons leurs droits en tant que demandeurs d’asile. Nous leur donnons de l’information sur le processus. Ils peuvent demander l’asile ici, à la frontière.


Pour nous, l’enregistrement est un outil de protection. Nous identifions les gens très vulnérables qui ne peuvent pas rester dans la rue, au risque de mourir. Nous les aiguillons vers un abri de transition situé ici à la frontière, avant de les transférer vers l’un des abris à Boa Vista, une plus grande ville qui a plus de moyens pour les recevoir.


Qu’est-ce qui vous pousse à continuer malgré la situation si difficile?


Je peux voir que notre travail aide les gens et rend leur vie réellement meilleure. C’est une chose incroyable qui me procure une grande motivation.


Que souhaitez-vous dire aux partisans du HCR au sujet de l’importance de soutenir les familles qui fuient le Venezuela?


Pour moi, la situation au Venezuela constitue l’une des pires crises migratoires que l’Amérique latine ait connues. Les gens traversent la frontière, car ils veulent sauver leur vie et celle des membres de leur famille. Ils choisissent souvent de traverser le pays en entier à pied, en entreprenant un voyage dangereux lors duquel ils font face à la menace des groupes armés et d’autres personnes qui les bloquent et qui rendent leur voyage encore plus difficile. Il n’ont pas d’autre choix. Offrir à ces gens le soutien et les ressources dont ils ont besoin, permet de leur sauver la vie.


«


Pour en savoir plus sur le travail du HCR avec les réfugiés vénézuéliens et pour savoir comment vous pouvez les aider, consultez la page unhcr.ca/venezuela


UNHCR.ca UNHCRCanada UNHCRCanada | 17


©HCR/Viktor Pesenti


©HCR/Vincent Tremeau


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