search.noResults

search.searching

saml.title
dataCollection.invalidEmail
note.createNoteMessage

search.noResults

search.searching

orderForm.title

orderForm.productCode
orderForm.description
orderForm.quantity
orderForm.itemPrice
orderForm.price
orderForm.totalPrice
orderForm.deliveryDetails.billingAddress
orderForm.deliveryDetails.deliveryAddress
orderForm.noItems
Histoires de survivants


Mihret se souvient de l’agitation et de la confusion qui ont succédé au bruit assourdissant des tirs et des bombes. « J’ai vu des gens affluer de partout. Tout le monde courait pour se sauver et sauver leurs enfants. Les routes étaient pleines de gens qui se poussaient les uns les autres. »


Fuyant les violences qui ont éclaté dans sa ville natale au Tigré, Mihret s’est cachée dans la brousse pendant plusieurs jours, sans eau ni nourriture, pour échapper au conflit. Elle a ensuite pu se mettre en sécurité avec son jeune frère, sa tante et ses cousins dans l’est du Soudan. « Il y a tellement de gens, nos amis et des proches qui sont morts là-bas et en chemin. Je suis heureuse que nous ayons survécu. »


Ingénieure civile de formation, Mihret met à profit ses compétences en tant que superviseure bénévole dans le camp. Avec le HCR et d’autres agences, elle supervise l’installation du bureau mobile dans le camp.


Berhane a pris la fuite avec très peu d’affaires personnelles lorsque le conflit a éclaté dans la région du Tigré, en Éthiopie. Après être arrivé au camp de Tunaydbah au Soudan, il a cherché une façon de gagner sa vie. N’ayant pas les moyens de créer sa propre entreprise, il a trouvé un emploi dans un petit moulin où il gagne suffisamment d’argent pour faire vivre sa famille.


Depuis des dizaines d’années, le Soudan accueille les réfugiés et demandeurs d’asile, et de nombreuses populations d’accueil partagent souvent le peu qu’elles possèdent avec les familles nouvellement arrivées, comme celle de Berhane.


Mizan (à gauche), une réfugiée érythréenne, vivait dans le camp de Shimelba, au Tigré, depuis 2014. Lorsque le conflit a déferlé dans la région, elle a été contrainte de se réfugier à Addis Abeba. Mizan est désormais enregistrée dans la capitale éthiopienne où elle vit avec ses deux jeunes frères et sœurs, Kibrom et Elen (également sur la photo).


Ils bénéficient aussi d’un soutien pour ouvrir un compte bancaire que le HCR approvisionnera avec une aide financière ponctuelle destinée à couvrir leurs besoins immédiats.


En chiffres :


• Plus de 1,7 millions de personnes déplacées par le conflit au Tigré


• Plus de 63 000 personnes venant d’Éthiopie se sont réfugiées au Soudan


• 96 000 réfugiés érythréens en Éthiopie


• 400 000 personnes au Tigré ont « franchi le seuil de la famine », et 1,8 million d’autres sont sur le point de franchir ce seuil.


Grâce à votre soutien, le HCR peut :


• Fournir des articles de première nécessité, comme des couvertures, des matelas, des kits d’hygiène, des bidons et des ustensiles de cuisine, aux réfugiés installés au Soudan.


• Renforcer les programmes de santé mentale et de soutien psychosocial dans les camps au Soudan.


• Aider à remettre en service des infrastructures publiques existantes pour les transformer en hébergements collectifs.


• Distribuer des ressources vitales, comme des couvertures, des moustiquaires, des lampes solaires, du savon et des bidons, aux familles déplacées dans différents endroits au Tigré.


• Plaider auprès du gouvernement éthiopien pour qu’il autorise la résidence temporaire et fournisse une assistance aux réfugiés érythréens qui ont fui le Tigré.


5


© UNHCR/Ahmed Kwarte


© UNHCR/Ahmed Kwarte


© UNHCR/Olga Sarrado Mur


Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8