10
À l’Attaque !
15. Un texte journalistique : lisez cet article et répondez aux questions qui suivent.
Thomas Pesquet, l’astronaute « normal »
au parcours sans faute PORTRAIT—Dixième Français de l’histoire à partir dans l’espace, Thomas Pesquet ne correspond pas à l’image que l’on se fait d’un astronaute. Modeste, touche à tout, c’est à force de beaucoup de travail qu’il réalise enfi n son rêve d’enfant.
1. Il n’est pas pilote de chasse, n’a pas eu la mention « très bien » au bac et court moins vite que son grand frère. Thomas Pesquet, qui décolle ce soir de Baïkonour pour une mission de six mois sur la Station spatiale internationale, devenant le 10e astronaute français de l’histoire, n’est pas un être exceptionnel. Il ne correspond pas à l’image que l’on se fait d’un astronaute. Ce n’est pas le plus brillant ou le plus charismatique. Mais il est curieux, intelligent, aventureux et travailleur. Très travailleur.
2. Après un bac scientifi que au lycée Corneille, à Rouen, le natif de Beauval-en-Caux, près de Dieppe en Normandie, est parti faire SupAéro à Toulouse. Puis il intègre le cursus de formation de pilote de ligne chez Air France en 2004. Il est doué. En 2006, il commence à voler à bord de l’A320 et devient instructeur après 2300 heures de vol. Une trajectoire sans faute. Sans coup d’éclat non plus.
3. C’est en 2008 que se présente la chance de sa vie. L’Agence spatiale européenne entame une procédure de recrutement pour trouver six astronautes. Ce n’est pas fréquent : la première a eu lieu en 1978. La deuxième en 1992. « Je me suis retrouvé au bon endroit, au bon moment », reconnaît volontiers le jeune homme de 38 ans.
Sur 84 143 candidats, seuls six sont retenus en 2009.
4. C’est un rêve d’enfant qui se réalise. Si l’aventure spatiale l’a toujours intéressé, ce n’était toutefois pas son seul objectif de vie. Thomas Pesquet touche à tout. Ceinture noire de judo, il aime tous les sports. Du squash au rugby en passant par le basket.
5. Le jeune homme joue aussi du saxophone et s’intéresse aux langues. Avec modestie, il reconnaît en parler six, mais « mal ». On peut immédiatement préciser que son français et son anglais sont parfaits, et qu’autant qu’on puisse en juger son russe est désormais courant. S’ajoutent l’allemand, le chinois et l’espagnol, que le jeune homme a dû mettre entre parenthèses depuis le début de sa longue formation. Il n’est pas exceptionnel mais il est parfait. Thomas Pesquet est un astronaute « normal ». L’astronaute du futur.
Adapté de : Tristan Vey pour www.lefi
garo.fr, le 16 novembre 2016
AIDE –––––
Pour faciliter la compréhension, retrouvez les expressions de l’exercice 14 dans le texte ci-dessous en caractères gras.
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29
