Il fallait s’attendre à ce que le nitrite de sodium suscite l’intérêt des chercheurs médicaux et universitaires. En 2020, des articles académiques ont commencé à paraître dans une série de revues médicales sur cette “nouvelle méthode de suicide”. Cependant, la toile de fond analytique de tous ces articles était la prévention du suicide. Le thème anti-choix du NTvG ne faisait que reproduire la pensée dominante du nombre sans cesse croissant d’articles médicaux sur le nitrite de sodium.
Le recours au nitrite de sodium pour une mort élective et auto- compatissante s’est nettement développé depuis sa première apparition dans Pilule Douce. Les principales raisons de ce succès sont les suivantes : sa simplicité, sa légalité et sa disponibilité. Mais aussi la solution de remplacement qu’offre le nitrite en cas d’indisponibilité du pentobarbital. La surveillance policière internationale accrue et les restrictions des voyages internationaux liées à la pandémie ont rendu le pentobarbital quasi introuvable. Ce n’est pas chose étrange que des alternatives sérieuses soient recherchées.